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Message non luPosté: 02 Nov 2009 01:54 
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La mort n'est pas une terre étrangère
Extrait du livre de Stéphane Allix avant la conférence du 12 Novembre 2009



En 2001, trois jours avant Pâques, mon frère est mort devant mes yeux. Mon propre frère. Il venait d’avoir trente ans. C’est moi qui ai annoncé la nouvelle à nos parents. Par téléphone, depuis l’Afghanistan.
Thomas Allix

Après ce jour qui imprègne tout mon être, qui transforme ma peau, mon sang, mon regard, une question tapie au fond de moi depuis l’enfance éclot soudain en pleine lumière. Il m’a été possible jusqu’alors de ne pas trop y prêter attention, embarqué dans le flot de l’existence, et puis soudain, après ce jour étrange, à chaque seconde de ma vie je me mets à ressentir cette absolue nécessité d’une réponse. Ne pas l’obtenir devient une déchirure quotidienne. Que se passe-t-il après la mort ? Et cette question en appelle d’autres, tout autant décisives : pourquoi je vis ? Et pourquoi vais-je mourir ?

L’idée de poursuivre dans l’insouciance n’a plus aucun sens. Le monde a cessé d’être satisfaisant. Les plaisirs de l’existence sont devenus creux et illusoires. Il manque l’essentiel à ce quotidien confortable. Même avec mes amis il manque trop souvent l’essentiel. Atroce déchirure que celle de vouloir apercevoir la vérité au fond des yeux de chaque femme, de chaque homme croisé, ne plus se contenter des mots, ne plus entendre ces phrases vides — irréductible soif d’absolu. Je cherche l’Homme et je trouve un spectacle. Où est cette flamme au fond de leurs yeux ? Où est l’espérance ? Nous vivons tous dans le déni et moi j’ai perdu mon indifférence. M’amuser, laisser passer le temps… j’en suis devenu incapable. Faire semblant que tout va bien, qu’on est éternellement jeune, que notre plaisir immédiat est le summum de l’épanouissement… c’est insensé !
Maintenant je sais que la mort est présente à mes côtés et j’ai décidé de la regarder dans les yeux. Il faut que je lui trouve une place dans ma vie.
— Papa, j’ai peur !
— Si tu n’y penses pas, ça n’existera plus.
Insensé ! C’est pourtant ce que nous faisons tous.

La mort a toujours excité ma curiosité. Cette attirance pour elle m’a jeté sur une ligne de front dès l’âge de dix-neuf ans. Après la mort de mon frère ma fascination de toujours est devenue totalement intense. Il y a dorénavant en moi une obligation impérieuse de trouver un sens, de mettre la main sur autre chose que des suppositions. Je l’ai entraperçu à bien des reprises, j’ai senti son souffle autour de moi, peut être est-ce cela qui m’a incité à aller plus loin encore. Je me suis engagé dans une quête, il existe quelque part des éléments susceptibles de m’éclairer sur la nature de la mort, et sur un possible « après ». Durant des années j’ai cherché avidement, enquêté avec méthode et sans relâche.

Stéphane Allix et son frère
Stéphane Allix et son frère Thomas

Comment retrouver Thomas, comment savoir où il est, qui il est maintenant qu’il est mort ? Tout ce que j’ai lu depuis des années, tout ce que j’ai pu entendre de tant de gens questionnés, tant de livres, tant de paroles, n’a jamais permis une seule seconde que je ressente moi-même la réalité de ce que peut être sa mort. Quel visage auras-tu pour moi ? La mort n’existe pas dit Alexandre à son fils dans le film Le sacrifice, mais j’ai lavé le corps glacé de mon frère alors la mort n’existe pas ? Quelle Blague ! Et pourtant si, devant son corps nu, ma main sur sa peau froide, quelque chose appelle en moi. Quelque chose qui peine à s’exprimer, qui s’effrite et devient confus sitôt passé la barrière de mes lèvres. Quelque chose qui ne se dit peut être pas avec des mots, que l’on ne trouve pas dans les livres. Comme devant son corps sur la route, une connaissance un savoir. Une expérience.

J’ai donc cherché une réponse aux quatre coins du monde, avec mon cœur et mon intuition. En plus de la science et de tout le savoir livresque accumulé, je suis allé à la rencontre de chamanes qui me proposaient de me montrer le monde des morts. J’en ai aperçu les prémices. Je suis également parti dans l’Himalaya questionner les lamas tibétains sur leurs connaissances sacrées, j’ai fait des recoupements et j’ai réalisé combien toutes ces techniques millénaires et éprouvées pouvaient me donner accès à d’autres réalités, parfois plus convaincantes. Comme lorsque j’ai découvert dans un texte tibétain datant du XIIe siècle la description précise de ce que j’ai vécu à quelques mois de distance au cœur de la forêt amazonienne alors que j’étais en train… de mourir.
La démarche que j’ai décidé d’adopter est différente, elle demande de s’investir personnellement. Il me faut pour cela abandonner quelque chose dont je n’ai jusqu’alors jamais réussi à me départir : moi. Mon idée de moi. Mon identité, cette façade construite depuis les premières heures de mon existence.

La mort n'est pas une terre étrangèreD’autres hommes ont donc déjà exploré l’après-vie. Je les questionne. Ils sont des milliers de par le monde et depuis des millénaires, des Mayas, des Aztèques, aux sages tibétains, des explorateurs de la conscience sur tous les continents. Des voyageurs de la psyché conscients de leur mental et conscient de tout ce qu’il y a d’autre.
Une parole que notre science redécouvre avec candeur et stupeur. Lorsque la neurologie, la psychologie clinique, la médecine, la science en général confirment l’acuité et la précision de nombreuses connaissances traditionnelles appartenant à des cultures différentes, et disant toutes plus ou moins la même chose sur le sujet, alors une passerelle s’établit vers cette source de savoir importante, tout aussi valide, sérieuse, méthodique et structurée que notre jeune science occidentale. Nous vivons cet instant de rencontre.
Deux mondes valent mieux qu’un seul face à de telles questions. Lire, comprendre les ouvrages les plus savants, c’est accessible, c’est mon monde, mon connu, ce pour quoi j’ai reçu une éducation, mais pour répondre à la question ultime tout cela n’est pas suffisant. Ça complique même de ne se baser que sur un seul savoir. Car arrivé à ce stade et pour voir ce que contemplent les yeux de tous ces proches, morts aujourd’hui, il faut que je déconstruise tout le monde mental, intellectuel, abstrait, qui n’a jamais fourni de réponse mais juste des déductions plus ou moins rationnelles, des hypothèses scientifiques ou philosophiques. Avoir conscience des limites de ce système ! Si j’en crois la vision du monde que me propose la société dans laquelle je suis né, la vie ne serait qu’un cortège d’absurdités sans but. Mais ce que l’on nous présente comme une vérité n’est qu’un pari, une supposition prétendument rationnelle. Quelle idée ! Je n’ai pas envie de parier ça. Ça ne m’intéresse pas, je pressens autre chose, tout mon être a l’intuition d’une réalité plus riche de sens. La Nature nous le montre à chaque seconde, dans chaque fleur, dans chaque arbre. La méthode consiste à alterner le mental et l’expérience du corps. À côtoyer le philosophe aussi bien que le guérisseur, à entendre le maître spirituel discuter avec le neurologue. Cette alliance à la dimension réelle de l’homme nous offre d’explorer les territoires invisibles et nous autorise les découvertes susceptibles d’avoir une réelle incidence dans notre vie. La tête pour comprendre, le corps pour vivre ce que l’on a compris.

Ce livre est le récit de mon face-à-face avec la mort. De mental il est devenu une expérience, un voyage initiatique inhabituel. Un voyage vers la mort, consciemment, en restant vivant. C’est aussi celui, vraiment stupéfiant, de la rencontre avec mon frère et des mots qu’il m’a dits… plusieurs années après qu’il soit mort.

Stéphane Allix
(Extrait de son livre : La mort n'est pas une terre étrangère, Albin Michel, Septembre 2009)

sur : http://www.inrees.com/medias/Blog/la-mo ... etrangere/


@ bientôt

Frédérique

restez cool devant la mort elle même
8) 8) 8) 8) 8) 8)

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pour ma petite pomme c'est finalisé alors
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bisous a toute et a tous


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Message non luPosté: 10 Nov 2009 12:53 
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Regarder la mort en face
Extrait du livre de Stéphane Allix avant la conférence du 12 Novembre 2009

2009-11-09 Article

Regarder la mort en face. D'abord, ce fut une sorte de fascination adolescente, puis, après le décès accidentel de mon frère en Afghanistan, cela devint une nécessité absolue. C'est cette quête que je relate dans mon livre, et que j'entends présenter Jeudi soir prochain. Qu'est ce que la mort ? Quelle frontière marque-t-elle ? Ya-t-il seulement un moyen de savoir si elle représente la fin définitive de l'existence, ou simplement une étape dans un parcours plus vaste ? J'ai plongé mes yeux droit dans ceux de la mort, je me suis attaché à ne jamais détourner le regard ; jusqu'à ce que j'obtienne enfin mes réponses. Mes questions m'ont amené beaucoup plus loin que je ne l'aurais jamais imaginé.
Thomas Allix

Une petite fille rigole dans la rue. Une enfant. Elle a quatre ans, peut être cinq et sautille, court, revient, tourne autour de sa mère en riant, débordant de joie et d'innocence. Quand va-t-elle commencer à avoir peur ? Pourquoi cette humeur joyeuse et sincère, cette pureté vont-elles tomber dans l'abîme ? Qu'avons-nous raté dans notre monde pour transformer chaque visage d'enfant en masque inquiet ? Qu'avons-nous mal appris ? Et ensuite cela devrait-il nécessairement s'achever dans un moment de terreur et de néant ? Non ! il doit y avoir forcément un détail, quelque chose que nous avons mal compris... Et si tu n'étais pas un instant défini dans le temps mais une glissade, un processus de transformation, une évolution ? Et si tu étais une opportunité ? La mort m'intrigue depuis tout petit. Est-ce parce qu'elle propose une perspective impensable aux êtres humains : leur anéantissement, la fin prétendue de ce qu'ils ont appris à vénérer depuis leurs premières années d'existence : eux-mêmes ? En ce qui me concerne, c'est évident, cette curiosité envers la mort m'accompagne depuis toujours, sans doute depuis ma naissance, ces longues heures assez marquantes. Oui, la mort me colle, me surveille, me taquine, m'interpelle, disparaît parfois plusieurs années pour revenir avec brusquerie. Elle a le visage de tous ceux que j'aime, et plus je les aime plus elle se distingue au fond de leurs yeux. La mort — vous permettrez que je la tutoie, on se connaît un peu — je vais l’appeler « toi ». Je te regarde en face depuis un bout de temps. Toi, la mort. Toi ma conclusion, toi ma menace, toi mon fantasme, mon espoir, ma fuite, ma lâcheté, mon exutoire. Toi qui te rapproches, toi qui me souffle sur le visage avec insolence. Tu prends la couleur poisseuse du sang sur mes mains. Tu es la froideur d’un corps allongé sur une table de métal, un filet d’eau glacé qui s’écoule. Tu es un ventre gelé, des entrailles immobiles. Tu me fascines. Depuis l’enfance. Envie de comprendre.

La mort n'est pas une terre étrangèrePour être honnête le besoin de savoir s’il y a quelque chose après était très secondaire au début parce qu’au début j’étais un enfant et que les enfants sont immortels. Oui vraiment, la chose très curieuse et très incompréhensible est que l’on puisse être vivant, puis la seconde d’après, plus vivant. Ce point-là n’a absolument aucun sens.

Stéphane Allix (Extrait de « La mort n’est pas une terre étrangère » Editions Albin Michel)

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 Sujet du message: Experience a faire
Message non luPosté: 13 Nov 2009 15:58 
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Localisation: Au pays des tielles et du mistral gagnant
Experience a faire


Trouver un mort aux yeux ouverts
le regarder de prés et essayer de comprendre ...

Les choses du monde a l'aune de cette expérience


Il y a des fenêtres à travers lesquelles il convient de regarder avec précaution

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«Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau.» [ Paul Valéry ]
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Message non luPosté: 13 Nov 2009 16:20 
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je n'ai pas peur de la mort..
j'ai vu le corps de mon père aprés lavage mortuaire..
j'ai vu le corps de ma gfand-mère après le lavage mortuaire ..
j'ai pas de souvenirs de ma mère j'ètais tres trés petite..

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le trop de quelque chose est un manque de quelque chose...
Si tu n'as pas le temps,c'est que tu es dèjà mort...


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Message non luPosté: 14 Nov 2009 00:36 
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ben la mort la mort "je suis vieille moche je vais mourrir est je vous enm..............." non c'est pas moi mais je le pensse aussi c'est cete brigite qui une façon a ele de voir les choses comme ça :idea: :wink:

_________________
Je pressens tout ce qui m’entoure, mon âme d’enfant est une grande excitée.
Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.


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Message non luPosté: 13 Fév 2013 15:46 
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Bonjour,
Pour moi se n est pas la mort en elle meme qui me fait peur,puisqu elle fait aussi partie de la vie,nan..se qui me fait peur moi!,c est de veillir savoir que notre eternelle jeunesse nous quitera un jour,je trouve sa pour ma part teriblement angoissant,de part se fait je prefererait vivre une vie courte et intenssement......que longue et denouer de toute envie!!!!!!
Mila.

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☦.
Fière d'être c... tas de transsexuelles :)


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Message non luPosté: 13 Fév 2013 16:31 
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Localisation: citoyenne du monde
luydmila a écrit:
Bonjour,
Pour moi se n est pas la mort en elle meme qui me fait peur,puisqu elle fait aussi partie de la vie,nan..se qui me fait peur moi!,c est de veillir savoir que notre eternelle jeunesse nous quitera un jour,je trouve sa pour ma part teriblement angoissant,de part se fait je prefererait vivre une vie courte et intenssement......que longue et denouer de toute envie!!!!!!
Mila.

peut être tu auras Alzheimer et te souviendras même plus que un jour ta était jeune :lol:
non l'age avance et notre philosophie de vivre avec tout les ages son belles si on les vie dans son temps :wink:

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Je pressens tout ce qui m’entoure, mon âme d’enfant est une grande excitée.
Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.


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Message non luPosté: 13 Fév 2013 17:10 
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Alexia a écrit:
luydmila a écrit:
Bonjour,
Pour moi se n est pas la mort en elle meme qui me fait peur,puisqu elle fait aussi partie de la vie,nan..se qui me fait peur moi!,c est de veillir savoir que notre eternelle jeunesse nous quitera un jour,je trouve sa pour ma part teriblement angoissant,de part se fait je prefererait vivre une vie courte et intenssement......que longue et denouer de toute envie!!!!!!
Mila.

peut être tu auras Alzheimer et te souviendras même plus que un jour ta était jeune :lol:
non l'age avance et notre philosophie de vivre avec tout les ages son belles si on les vie dans son temps :wink:



Hi hi hi(j avoue avoir bien ri),en effet tout en dramatisant j avait jamait pensee a la chose a vraie dire!!alzalmeir pourrait donc etre une solution sympas a mes problemes... Adoptee...hi hi...
-wiii c juste une questions existentielle,et il fo vivre sont temp et puis c tout...

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Message non luPosté: 21 Avr 2013 02:58 
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Inscription: 29 Sep 2008 17:34
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Localisation: Constamment dans la lune
des posts poignants ici...
« Nous cherchons plus à durer que nous n'essayons de vivre. »

_________________
Nous vivons une civilisation,une époque, inspirées par la prééminence de l’émotionnel
«Des esprits étroits,sans aucune imagination et très intolérants.Les thèses déconnectées de la réalité,les termes vidés de leur sens,les idéaux usurpés,les systèmes rigides.Voilà ce qui me fait vraiment peur.»
"N'essaye pas de connaître le sens de la vie.Hormis celui que tu lui donnes il n'y en a pas."


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