Le forum I - TRANS - Transgenre et Transsexualité | Transidentité - Infos et Rencontres

Bonjour à touTEs,

Je m'appelle valéri et j'habite à lyon.

je suis trans mtf (plutôt transgenre, mais ça c'est une autre histoire...)

j'ai été opérée à Paris en mai 1991 par le professeur Arvis à l'hôpital Saint Antoine.

Depuis cette date, j'ai eu plein de problèmes post-opératoires, tels que rétrécissements de l'urètre, fuite urinaires, bref j'ai pris conscience, tardivement je l'admets, que ces problèmes n'allaient pas être résolus avant x années.

J'ai subi 4 opérations avec anesthésie générale et plein d'interventions en ambulatoire et j'ai du me faire des auto-sondages pendant plusieurs mois.

J'ai décidé de me renseigner à l'hôpital Saint Antoine pour savoir ce qui s'est passé lors de la première intervention mais je n'ai pas eu de nouvelles, il paraîtrait que mon dossier médical s'est perdu... En plus, Arvis est mort il y a quelques années.

Comme l'hôpital Saint Antoine fait la sourde oreille, j'ai décidé d'attaquer l'hôpital en justice.

Pour cela, j'aurais besoin d'information sur des personnes ayant été opérées par Arvis et qui auraient eu des problèmes post-opératoires et qui auraient décidé d'attaquer soit l'hôpital Saint Antoine soit l'hôpital Tenon, puisque ce "médecin" a sévit dans ces deux hôpitaux...

Je sais que c'est parfois difficile de parler de problèmes post-opératoires surtout quand ceux-ci durent tout le reste de sa vie, mais j'ai absolument besoin de connaître d'autres cas similaires au mien pour pouvoir agir.

J'aurais également besoin d'adresses d'avocatEs sur Paris qui puissent me défendre tout en sachant que je peux bénéficier de l'aide juridictionnelle.

Merci d'avance pour tous vos renseignements,

valéri

Bonjour Valéri,

Je ne connais pas cet hôpital ni le médecin en question.
Par contre il y a d'autres hôpitaux (enr région parisienne par ex.) qui sont du même acabit donc la mise en garde s'impose

Je te suggère de poster ton message sur le forum du Caritig aussi (mais sans citer de noms de personnes sinon il ne sera pas publié).

Les problèmes que tu cites sont des complications "classiques" pour ce genre d'intervention (si elles sont pratiquées par des médecins peu expérimentés). Je crois que certaines personnes ont obtenu une prise en charge à l'étranger pour réparer les dégâts, peut-être une piste à creuser ?

Bon courage dans tes démarches,
Kate

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Black holes are where God divided by zero

Albert Einstein

Valeri envoie moi un message en privé avec tes coordonnées ou je te renverrai l'email avec les miennes bises nad

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«Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau.» [ Paul Valéry ]
«Courage is contagious» [ Julian Assange - WikiLeaks ]
«L’homme ne doit pas tenter de dissiper l’ambiguïté de son être mais au contraire accepter de la réaliser.» [ Simone de Beauvoir ]

Hello Valeri,

Tu fais bien de tenter d'attaquer l'hopital en justice ne serais-ce que pour obtenir des jurisprudences pour les suivantes qui connaitraient ces problèmes post opératoires.

Il y a un service à Lyon (celui qui m'a réassignée) qui continue aux dernières nouvelles à s'occuper des problèmes urologiques malgré que ce service ait cessé tout activité réassignatoire de première intention. Ce service est spécialisé en urologie et travaille bien malgré certains repproches d'ordre éthique qu'il a eu à subir par le passé (refus de réassigner certains TS).

Tu vas dans les pages jaunes du web et tu tapes Centre Hospitalier Lyon Sud services chiirurgie en urlogie pour les numéros de téléphone.

Lors des reassignations de type MtF les problèmes post opératoires de nature purement génitale sont possibles dans une certaine mesure, par contre les charcutages au niveau urologique sont inadmissibles avec la connaissance que la médecine possède à l'heure actuelle il est bon de le souligner.

Bises,

Célia-Violaine.

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.../...

Bonjour Valeri, pas facile d'attaquer un hopital 13 ans apres, il te faut un dossier solide, il vont certainement contester leur responsabilité, à tu la preuve que les opérations que tu as subie par la suite sont la concequence de la première.
Sinon pour les avocats tu peux écrire à l'ASB qui t'enverra une liste d'avocat sur paris dont certain (très peu) prennent l'aide judicière.

Je t'invite également à lire et à répondre à ce message:

http://www.i-trans.net/forum/viewtopic.php?t=1195

Ca peux servir.

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Petite Soeur,
Je connais ta peine et ta douleur,
Les places qu'elles prennent dans ton Coeur,
J'étais la même Petite Soeur,
Petite Soeur...

Merci à toutes pour vos conseils, actuellement j'ai deux contacts d'avocates sur paris, je vais les contacter et voir avec elles ce qu'elles en pensent.

Je sais que la procédure sera difficile, j'imagine que ça sera dur, et c'est certainement pour ça que j'ai attendu. Après l'opération à Paris en 1991, je me suis tapé-e 3 années de jugement, accompagnées d'expertises ignobles. J'imagine que beaucoup d'entre vous ont du subir ce genre de violences légales.

Alors, la procédure de changement d'état-civil plus tous les problèmes urinaires plus toute la transphobie ambiante, ça m'a profondément cassé-e. Tout ça ne m'a pas donné l'envie de demander des détails sur ma première opération.

Il y a quelques temps, j'imaginais demander à consulter mon dossier médical et voir ce qui s'était passé durant l'opération. Je pensais qu'en fonction des informations que j'aurais, je déciderais ou non d'attaquer ou non l'hôpital... Ils n'ont même pas été fichu de me laisser consulter mon dossier, alors pourquoi hésiter ?

Pour tous les problèmes urinaires que j'ai, je suis suivi-e à Henry Gabrielle, un hôpital près de Lyon. Même si le chef du service ne consulte qu'en privé à 100 euros la consultation et que j'ai pas les moyens de le consulter personnellement... Même si certains internes ont des pratiques, des comportements ignobles...

Je vous tiendrais au courant de mes démarches.

A plus

Valéri

Salut Tiffany et les autres,

Pour répondre à ta question, qu'est-ce qui fait que je suis sûr que mes problèmes urinaires actuels sont dus à l'opération que j'ai eu en 1991.

Tout d'abord, c'est qu'avant l'opération, je n'avais jamais eu de problèmes urinaires, j'ai été examiné à plusieurs reprises par différents médecins dont le chef de service du service d'urologie de Jules Courmont en 1989. L'opération n'a pas pu avoir lieu à Lyon car les psys étaient hostiles à ce genre d'opérations à l'époque. Pour information, il est chef du service d'urologie de l'hôpital Henry Gabrielle, celui-là même qui demande 100 euros pour une consultation...

L'autre chose troublante, c'est qu'à partir du mois d'août 1991, c'est à dire même pas 3 mois après la première opération, j'ai eu des problèmes urinaires, je n'arrivais plus à uriner. J'ai été consulté en urgence Arvis à Saint-Antoine. Il m'a posé un cathéter sur la vessie. Je me suis faite réopérer en septembre 1991.

Enfin, la chose qui m'a le plus intriguée : Lorsque je suis revenue voir Arvis au mois d'août 1991, j'ai constaté qu'il a regardé avec beaucoup d'étonnements le résultat de l'opération, je trouve que c'est étrange de la part du chirurgien qui aurait du vous opérer...

Personnellement, malgré le peu d'information que j'avais sur les opérations de SRS à l'époque, je savais qu'il y avait des risques opératoires. C'est bien pour ça que j'ai pris contact avec Arvis à Paris, sachant qu'il avait déjà pratiqué ce genre d'opérations.

De toute manière, la question qui se pose est, quel est le chirurgien qui m'a opéré en mai 1991 ? Ce chirurgien avait-il de l'expérience dans ce type d'opération et surtout j'aurais du être tenue au courant de toutes ces informations, des risques encourus, ce qui n'a pas été le cas.

Si j'avais su que le chirurgien qui devait m'opérer n'avait pas d'expérience, je pense que j'aurais trouvé de l'argent pour aller à Bruxelles.

Suite à une longue conversation téléphonique avec Morgane de Toulouse qui m'a appris plein de choses importantes (bisous Morgane !), j'aurais du être avertie des risques de l'opération, des connaissances du chirurgien dans ce type d'opération, tout ce que l'on appelle en médecine, le consentement éclairé...

J'estime que l'on nous considère en France, comme des cobayes pour des chirurgiens qui veulent se faire la main... Parce que ce types de problèmes arrivent et pas qu'à Paris, à Toulouse, etc..


Par ailleurs, pour avoir la preuve de ce que j'avance, je dois trouver un médecin qui accepte de faire une déclaration disant que les problèmes urinaires que j'ai actuellement, sont la suite de l'opération de mai 1991...

Ca doit être un médecin qualifié en urologie. Je vais tenter ma chance avec le chef du service d'urologie de l'Hôpital Henry Gabrielle, si toutefois j'ai la chance de le voir en consultation publique, aussi non ça va pas être facile...

Je suis en train de faire un dossier médical le plus épais possible mais c'est pas évident car les hôpitaux lâchent difficilement leurs dossiers. Heureusement, j'ai réussi à conserver le plus de documents possibles, tels que les ordonnances, les attestations d'hospitalisation, etc...

Je suis à l'écoute de toutes vos suggestions et conseils.

A plus.

Bisous à touTEs

Valéri

bonjour,

ce que je sais de source sur c'est que l'on a 10ans pour attaquer un hopital aprés un grave probléme je les vécu 2fois dans ma belle famille!!!
je sais de source sure que dépasser ce delai il y a malheuresement préscription!!!

j'en suis désolée mais renseigne toi quand meme!!!

essaye comme meme il existe surement une faille.

bon courage!!!!!

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Noubliez pas que vous etes la femmes ou l'homme, de votre vie!!!

Même si c'était vrai, dans certain cas le délais de prescription peux être rallonger, de plus un avocat à aussi un role de conseil et ne doit pas entrainer son ou sa clientE dans une action sans issue, dans ce cas elle ne risque qu'une consultation et qu'une éventuelle déception.

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Petite Soeur,
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Petite Soeur...

Bonjour à toutes et à tous,

la première mise en demeure sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception suffit à interrompre la prescription des délais de réclamation à l'encontre de l'hôpital.

La première mise en demeure consistera évidement à demander l'intégralité du dossier à l'hôpital en lui précisant clairement que sa mauvaise volonté éventuelle sera interprêtée par la justice en sa défaveur.

Une fois le dossier récupéré, il faudra consulter très rapidement des spécialistes concernés par le problème et impartiaux (pas évident du tout) afin d'avoir une opinion pas trop erronée sur la qualité des soins dispensés.

Dès que l'on possède enfin les élements (pertinents et probants), il faut contacter sans tarder un avocat. Je tiens à préciser qu'il n'est plus nécessaire de prouver la faute lourde. Ce sera déjà fort difficile de prouver la faute au sens large. Il faut aussi songer à saisir la juridiction compétente :
- Hôpitaux publics, c'est à dire établissement de droit public ----> Tribunal Administratif dans le ressort duquel se trouve l'hôpital;
- Cliniques et hôpitaux privés, c'est à dire établissement de droit privé -----> Tribunal de Grande Instance dans le ressort duquel se trouve l'hôpital ou la clinique.

Les Tribunaux Administratifs sont nettemnt plus lents que les Tribunaux de Grande Instance (ordre judiciaire). Cette lenteur n'entraine aucune prescription de l'action en justice. Dès que l'action est engagée, la prescription est définitivement interrompue.

Je conseille vivement de ne pas lésiner sur la qualité et la compétence de l'avocat et d'arriver chez lui avec un dossier solide afin de limiter un peu les coûts et les risques de demandes reconventionnelles de la part de l'adversaire.

Il ne faut pas oublier que les médecins n'hésitent pas à diligenter des actions dites "demandes reconventionnelles en diffamation ou dénonciations calomnieuses" (contre attaque de l'adversaire, en l'espèce l'hôpital ou la clinique). Si leur demande reconventionnelle aboutit, les dommages et intérêts sont lourds.

La procédure elle même (sans compter l'avocat) risque de s'avérer fort onéreuse en raison des expertises souvents nécessaires.

Bises à toutes et à tous et ... ... bonne chance

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Marlène Riwkeh

je ne saurais trop que vous conseiller de lire les procédures d'accréditation de l'anaes , que ce soit l'accueil, et l'information du patient ou la sortie des patients , ou encore la gestion du dossier médical et les procédures en cas de contestation ou de réclamation du patient !

Les procédures d'urgence en cas de problème....


Là l'hopital s'engage ... et c'est une bonne source d'info, complètement officielle !

Les hopitaux et cliniques étant accrédités ils ne peuvent pas vous mener en bateau. Tout est écrit et ils ont signé ! De quoi bien préparer sa défense !


Bien entendu l''accréditation n'existait pas il ya dis ans... mais c'est une base solide .

Jackie

Fait attention à Leriche, Valéri, c'est un seraphin et je possède un document écrit qui le prouve...

Bisou

C'est pas séraphin, c'est le contraire. Nad tu peux corriger ?

Merci

??? seraphin

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«Courage is contagious» [ Julian Assange - WikiLeaks ]
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Ben oui, j'avais mis c......d

coonard ?

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Par exemple, mais avec un seul o et 2 "n"