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Message non luPosté: 29 Mai 2008 01:00 
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Transsexualisme : projet de notice pour un dictionnaire d'histoire et de philosophie de la médecine.
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_____________________________________________________________________________

Voici quelque petite reflexions sur le texte de pierre Henri Castel...
Citation:
Car le transsexualisme est-il en fait une pathologie ?

Rien ne peut effectivement ammener à considerer le transsexualisme comme une pathologie. Mais du fait même que la demande de la personne transsexuelle implique des traitement médicaux irréverssibles la legislation oblige les médecins à la considerer comme telle.
Citation:
Ensuite, la définition du syndrome présuppose la disjonction de l’identité sexuelle et de la préférence sexuelle, mais dans les faits, cette disjonction est peu claire

Les avis des psychiatres à ce sujet sont assez divergents. Il est très difficile pour certains d'entre eux d'admettre que transsexuelles puisse être attirée par les femmes. Il s'agit en fait d'un cercle vicieux. Du fait de leur désir "d'entrer dans les cases" les ts suivies par des gretis vont accréditer cette idée. En fait, la plupart des Ts ont surant leur transition un désir d'affirmer leur féminité qui ne peut passer que par une relation masculine. Cela dit, il arrive parfois que de part même la complexité de la situation elles ne soient ammenées n'ayant pas la possibilté d'un relationnel suivi avec un garcon d'entammer une relation avec une personne qui soit dans la même situation qu'elle. On peut dire que la plupart des ts assume de part leur situation une forme de bisexualité.
Citation:
il vaut mieux parler de " sentiment " d’appartenir à l’autre sexe que de " conviction " (délirante).

Je pense que le terme de "ressenti" conviendrait mieux pour évoquer l'aspect viscéral que le terme de sentiment qui à une implication purement psychologique.
Citation:
A-t-il d’ailleurs toujours existé des transsexuels ?

Si l'on défini la transsexualité à l'aune de la réponse médicale qui lui est donnée c'est un phénomène récent, mais si l'on considère qu'un phénomène existe avant même qu'il ne puisse être défini, on peut remonter à la prehistoire, (voir : "les enfants de la terre" de Jean Auel).
Voici quelque petite reflexions sur le texte de pierre Henri Castel...
Citation:
Car le transsexualisme est-il en fait une pathologie ?

Rien ne peut effectivement ammener à considerer le transsexualisme comme une pathologie. Mais du fait même que la demande de la personne transsexuelle implique des traitement médicaux irréverssibles la legislation oblige les médecins à la considerer comme telle.
Citation:
Ensuite, la définition du syndrome présuppose la disjonction de l’identité sexuelle et de la préférence sexuelle, mais dans les faits, cette disjonction est peu claire

Les avis des psychiatres à ce sujet sont assez divergents. Il est très difficile pour certains d'entre eux d'admettre que transsexuelles puisse être attirée par les femmes. Il s'agit en fait d'un cercle vicieux. Du fait de leur désir "d'entrer dans les cases" les ts suivies par des gretis vont accréditer cette idée. En fait, la plupart des Ts ont surant leur transition un désir d'affirmer leur féminité qui ne peut passer que par une relation masculine. Cela dit, il arrive parfois que de part même la complexité de la situation elles ne soient ammenées n'ayant pas la possibilté d'un relationnel suivi avec un garcon d'entammer une relation avec une personne qui soit dans la même situation qu'elle. On peut dire que la plupart des ts assume de part leur situation une forme de bisexualité.
Citation:
il vaut mieux parler de " sentiment " d’appartenir à l’autre sexe que de " conviction " (délirante).

Je pense que le terme de "ressenti" conviendrait mieux pour évoquer l'aspect viscéral que le terme de sentiment qui à une implication purement psychologique.
Citation:
A-t-il d’ailleurs toujours existé des transsexuels ?

Si l'on défini la transsexualité à l'aune de la réponse médicale qui lui est donnée c'est un phénomène récent, mais si l'on considère qu'un phénomène existe avant même qu'il ne puisse être défini, on peut remonter à la prehistoire, (voir : "les enfants de la terre" de Jean Auel).
Citation:
La notion contemporaine de dysphorie de genre (le malaise diffus dans son identité sexuelle) recouvre un spectre de tableaux cliniques (et d’évolutions) plus large que celui du transsexuel, apparemment convaincu depuis l’enfance, et qui réclame une réassignation sexuelle

Il est évident que les travaux de Stoller ont établis une "catégorisation" des demandes. La demande des Ts est de l'ordre de l'identité et implique une mise en harmonie du "soi". Dans le cas des transdgenre cette demande est plus de l'ordre de la reconnaissance sociale. Il s'agit d'assumer une féminité sans pour autant renier son identité d'origine. certaine demarche donnant lieu à des situation quasi-paradoxale de personne s'étant faites opérer mais refusant leur changment d'état-civil.
Citation:
Autrement dit, tout y dépend de l’idée que médecins et patients se font ensemble du moi, de ses relations avec le corps, et de la nature ultime de la conscience de sa propre identité.

En l'absence de toute pathologie, le diagnostique de transsexualisme repose sur des notions conceptuelles. je ne pense d'un aspect tautologique de la question dans le sens où cela impliquerai d'appliquer ce concept à toute les femme qui se font faire de la chirurgie esthetique... On ne peut également parler de liberté de l'individu. La "patiente" Ts n'est pas libre de son choix, il lui est imposé par le ressenti précédemment évoqué ressentie dont la force peut s'averer supérieure à celle de son instinct de survie.
Citation:
L’idée d’inversion homosexuelle, d’abord, sous sa forme complète, impliquait un vécu " féminin " chez l’homme ¾ on la retrouve, avec l’idée d’un substrat biologique, chez Freud.

Les rapport entrel la transsexualité et la psychanalyse ont toujours été conflictuels. les psychanalyste ont souvent considérés la transsexualité comme une forme de travestissement étant une réaction à la peur de la castration engendrée par le complexe d'oedipe base pour ces dernier de toute sexualité.
Citation:
c’est le behaviorisme endocrinologique. L’idée (jamais démontrée) qu’on puisse, par imprégnation fœtale, avoir un cerveau d’un sexe opposé à l’anatomie, et qui régisse une conduite " naturellement " féminine chez un homme sans qu’il soit en rien homosexuel, est de ces spéculations dans laquelle les transsexuels se sont toujours " reconnus ", et qu’ils se sont même voués à confirmer subjectivement

Si il est vrai que les cause de la dysphorie de genre restent un mytère, il est toujours possible de pratiquer une analyse différentielle. Autrement dit, puisque nous ne savons pas ce que sont ces causes, essayons de savoir ce qu'elles ne sont pas... Lorsque l'on voit les psychiatres francais, peu soupconnables de complaisance, donner suite à la demande d'une patiente, cela prouve incontestablement que nous ne sommes pas dans le cas d'une pathologie psychiatrique. Quand à une éventuelle cause génétique, les travaux d'Engel, de Pfäfflin et de Wideking sur l'antigène H-Y n'ont pas eu de résultats probant. Le fait d'avoir une attitude allant à l'encontre de son éducation, de son role sociale et de sa culture quelqu'elles soient démontre que ce ressenti féminin est profondément ancré dans l'égo lui-même. Cela ne peut-être la résultante que d'une causalité physiologique et dans cette hypothèse, il semble qu'une défaillance du système hormonale puisse s'avérer non pas comme une certitude mais comme une hypothèse plausible.
Citation:
Face donc aux doutes qui se généralisent à partir des années 80, de vastes programmes d’évaluation sont entrepris.

Ces programmes d'évaluation devenus "standards de soin DSM" appelé aussi "protocole" en france on certes permis d'éviter certaine erreurs, mais il ont également entrainé la classification de la dysphorie de genre en tant que maladie mentale puisque qu'a défaut de mieux, seul les psychiatre sont habilité à pratiquer cette évaluation, d'où la situation paradoxale que nous connaissons aujourd'hui.
Citation:
On ne peut donc jamais être si sûr que des patients à qui on n’aurait pas offert le choix de la chirurgie ne se seraient pas améliorés, ni que la psychothérapie est, comme on prétend, vaine.

On est en face de la glorieuse incertitude de la médecine... cela dit, il n'est pas inutile de rappeler que la 1ère Ts opérée en france l'a été après plusieures tentatives de suicide... Il est difficile de mettre en doute le bien fondée de la motivation d'une patiente qui se soumet aux exigences du protocole durant un laps de temps aussi long...
Citation:
Beaucoup considèrent enfin cette métamorphose comme inacceptable, parce qu’elle impose aux enfants d’avoir désormais deux mères

Il me semble impensable pour une Ts de revendiquer un role de "mère" de par la même le rejet que cela entrainerai. C'est même pour cette raison que certaines équipes dite "officielles" commencent à accepter d'opérer des Ts ayant des enfants mineurs.
Citation:
A la limite ainsi, vouloir " changer de sexe " serait une manière " raisonnable " de surmonter un malaise bien plus profond et radical touchant l’existence dans son corps

Les Ts ne "changent" pas de sexe. Beaucoup ont éprouvé un ressenti féminin suffisament tot pour que l'on ne puisse le rattacher à un désir d'ordre sexuel. Cela nous oblige à admettre qu'il existe une notion de sexe "hormonal" qui peut dans certain cas être en opposition avec le sexe determiné génétiquement, notion que l'on retrouve d'ailleurs dans l'article de Martin Winckler consacré à ce sujet :
http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=586
Merci à Abigaël pour avoir mis en ligne ce texte passionant...
Brigitte.


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Message non luPosté: 29 Mai 2008 12:26 
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Inscription: 24 Avr 2008 14:23
Messages: 1148
Localisation: un coin perdu dans le 83!
cela confirme que le"transsexualisme" est un domaine trés complexe et chaque cas est différent!! :wink:

_________________
Il faut une âme pour qu'un corps puisse se réaliser.


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