Forum trans

Le forum I - TRANS - Transgenre et Transsexualité | Transidentité - Infos et Rencontres

Le forum trans - Transsexuelles, transsexuels, transgenres, hermas et autres humains de tous genres.


Entraide, droits civiques, droit à l' autodétermination sexuelle et rencontres

Nous sommes le 28 Mar 2024 12:38

Heures au format UTC [ Heure d’été ]




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 411 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5  Suivante
Auteur Message
Message non luPosté: 09 Juin 2018 11:30 
Hors ligne

Inscription: 23 Déc 2017 17:49
Messages: 84
Localisation: Haute-Marne
Bonjour Sylviecorset,
bravo pour ton message d'hier,
nataschas06 a écrit:
Elle est pas belle la vie, quand on fait le choix de vivre sa réalité !!!

tout est dit. félicitations.

_________________
Mariane
C'est compliqué de faire simple...
Ils ne savaient pas que c'était impossible; alors ils l'ont fait.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 09 Juin 2018 16:07 
Hors ligne

Inscription: 29 Juil 2017 19:52
Messages: 80
plûme de roche a écrit:
Témoignage touchant !
Et éclairage pertinent : tu n'es pas un "travesti hormoné" mais fais partie de la diversité des genres et donc aussi de la transidentité

C'est aussi ce que tu as écrit qui est touchant. Un message plein d'humanité qui montre qu'on peut tous s'entendre avec un esprit ouvert à la diversité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 09 Juin 2018 17:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 11 Juin 2009 16:06
Messages: 341
Localisation: près de paris
donc en resumé un homme qui vit une vit d'homme avec des seins pour vous c'est une personne trans ?

en résumé trans est le diminutif du mot transexuelle et donc une tranxsexuelle c'est un homme qui vit une vit d'homme avec des seins ? :shock:

Donc en fait on peut fermer les associations car si on dit a une trans que c'est un homme y a plus de transphobie, y a plus besoin de changement d'etat civil ? et tout le tralala ? Y a plus besoin d'ald puisque nous sommes des hommes. bravo

D'ailleurs meme les femme cis qui paie leur poitrine et leurs épilations risquent de bien gueuler quand elles vont savoir que leur mari se fait rembourser tout ca alors qu'elle, elle paie tout avec leur salaire de misere.

Je comprend bien que la diversité existe mais faudrait peut etre appeler un chat un chat. folish

La transexualité existe bien et ce n'est pas une maladie mentale mais ne me comparez pas a un homme avec des seins ni un homme chat ou ce genre de truc car je n'ai rien a voir avec ca.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 09 Juin 2018 22:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 19 Fév 2009 12:32
Messages: 15
Localisation: Bruxelles
Je crois que le problème que révèle ce débat vient de la multitude de définition qu’un même mot peut avoir. Et si en plus on utilise leur diminutif…

Exemple pour le mot trans, vient-il de transsexuelle, ou de transgenre ? Sur certain site le mot même de transsexuelle est honni pour privilégier uniquement le terme transgenre. Alors que d’autre utilise le mot transsexuelle pour désigner une personne réassignée sexuellement et utilise transgenre pour une personne uniquement hormonée.

Je pense que dans les termes transsexuelle et transgenre sont des termes binaires : c-à-d que ces personnes se vivent entièrement soit homme soit femme en opposition à leur sexe de naissance.

On ne peut donc soutenir qu’une transsexuelle est un homme et vis-versa, bien sûr que non.

Mais l’humanité toute entière ne peut tenir uniquement dans ces deux cases, il existe une multitude de stades intermédiaires, quelque part entre la masculinité et la féminité, ce qui est mon cas.
Me qualifier comme un homme avec des seins est pour le moins réducteur, même si socialement c’est exact, mais je me perçois homme et femme à la fois, je ne suis heureus·e qu’en acceptant ces deux genres, ne vivre qu’en homme ou qu’en femme c’est de l’automutilation mentale.
Je me situerais donc dans la catégorie non-binaire, genre fluide ou bigenre ou ….se que vous voudrez, alors que pour x-men, la transsexualité ou les transgenralité sont des mots binaires, et je suis d’accord avec cela.

Et pour finir et pour noyer le poisson… Je crois, c’est à confirmer, que pour les anglo-saxons le mot transgenre désigne toutes personne dont le genre est en inadéquation avec sont sexe, binaire et non binaire compris…


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 01:58 
Hors ligne

Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
Xmen bah oui, si t'es ni une fille ni un garçon alors que ton corps est l'un des 2 t'es bien en situation de transidentité non ? puisque la transidentité c'est être d'un genre différent de son sexe

S
ylviecorset wahououw ! je me ferai peuttre ça un jour si les hormones tardent trop à me donner satisfaction ^_^

G
loria merciii !

X
men tu simplifies excessivement et même tu mélanges, nous sommes de genre féminin donc avons besoin de faire une transition complète, Sylviecorset elle est d'un genre non-binaire donc se contente d'une transition partielle... c'est pourtant pas compliqué

_________________
La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 02:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 11 Juin 2009 16:06
Messages: 341
Localisation: près de paris
Je vais repondre en plusieurs partie a ton message et parce que le sujet est compliqué et comme j'ai parfois des phrases mal construites il faut que je me relise plusieurs fois.

L'origine du mot transexuelle est utilisé et inventé par le monde psychatrique, je n'ai pas la date mais debut 20 eme siecle. Donc si a cette epoque des médecins décrivaient le phenomene de transexualité, on ne savait pas faire d'operation du sexe, on ne savait pas mettre d'implants, ni de chirurgie d'aucune sorte. Ces médecins donc décrivaient des personnes qui avait donc une attitude sociale et de comportement. Donc les personnes qui disent t'es pas transexuelles parce que tu es pas opérée… fuck. Les personnes qui disent t'es pas hormoné t'es pas transexuelle … fuck pareil et tout le tralala c'est pareil. Sauf qu'il ne faut pas oublier que si la transexualité est basé sur une attitude sociale et comportementale, ce qu'on appelle les codes sexuels primaires et secondaires il faut quand meme quelque chose pour entrer dans la case. (un truc)

Donc on reprend, si donc on peut etre une femme transexuelle sans prothese, sans vagin artificielle et sans ffs, et qu'il existe des femmes cis qui n'ont pas de poitrine, ne peuvent avoir des enfants, et des tas de trucs, ca veut dire qu'on reconnait bien une femme ou une femme transexuelle a attitude sociale et comportementale. C'est exactement pareil pour le coté masculin y a des mecs qui naissent avec des micro penis, ca n'en fait pas des femmes.

Pour en arriver au mot transgenre qui est un joli mot puisque certaines personnes dites transexuelles preferait utiliser le mot transgenre pour se demarquer du monde psychatrique et aussi de l'image des transexuelles/shemale dans la société et les medias pornographiques. Super idée au debut j'y ai adheré sauf que j"'ai vu le roi lion debarquer et se dire transgenre aussi. (et bien d'autres choses). Alors entre le roi lion et l'image perverse de la transexuelle bin j'ai vite voté , je prefere rester transexuelle. Le mot transgenre est utilisé sur les medias depuis tres peu d'année.

Pourquoi certaines personnes utilisent le mot transgenre (pour moi) à mauvais essient car a la base c'est un calque du mot transexuelle, et maintenant on y retrouve des tas de gens qui n'ont rien avoir avec la transexualité. des agenres des bigenres, des genres de tout genre, ou des genres je sais pas, jaune devant et marron derriere aussi. Franchement tout ca ca pourrait etre drole mais la transexualité c'est une souffrance sociale qui doit etre prise au sérieux et pour moi on est pas la pour trainer tout ceux qui ne savent pas ou se mettre.

Alors ta presention est franche et sympatique je n'ai rien a dire de ta presentation sauf, car bien sur y a un sauf, tu dis je n'ai jamais pretendu etre transgenre, a la limite c'est pas tres grave tout le monde est transgenre aujourdhui, mais tu es quand meme sur un site trans (normalement on est pas chez le roi lion). Si je suis intervenu sur mon post precedent en reprenant un bout de ta presentation ce n'est pas a cause du contenu de tes posts mais de l'intervention de plume de roche a ton sujet. et c toi qui repond…

Donc j'explique : et la il est 3 h 18 heureusement il fait lourd et je ne peux pas dormir.

Les fameuses trans militent pour la depsychatrisation des personnes prises en charge par le monde medical (je suis pour mais c'est pas le sujet). Donc on ne veut plus en generalité etre determiné par des psy. Ces psy ont quand fait des etudes sur le comportement humain c'est pour ca qu'on nous les as assigné, meme s'ils ne gavent rien au sujet. Et quand je vois dans le post de plume de roche ou d'autres sites trans des personnes tu n'es pas, tu es, ha oui toi tu es ca, ca me saoule. On milite sur le fait qu'on veut l'autodertermination, et tu as plein de personne qui balance toi tu es si , tu es ca, moi je sais tout. Donc j'ai repris la phrase ou tu balance je vis en homme et son histoire de transidentité parce que pour moi ca ne va pas du tout ensemble de sa part.

donc tu as aussi ajouter " Pourquoi suis-je revenue vers ce forum? c'est une autre histoire…" au plaisir de te lire.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 03:11 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 11 Juin 2009 16:06
Messages: 341
Localisation: près de paris
plume de roche...

Il y a 2 genres sexués et il y a 2 sexes, le masculin et le feminin mais stop tes conneries vas à l'ecole.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 08:34 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
johanne a écrit:
"C comme affirmer que les français existent depuis la nuit des temps lol"

Cela montre effectivement que tu ne comprends rien du tout, nataschas06.

Je veux bien débattre avec certaines, nathasha69, tu en fais partie.
Mais inutile avec d'autres, j'ai pas assez de temps à leur consacrer pour les faire avancer, trop de travail à faire.

Par contre je ne suis pas d'accord avec toi, nathasha69, sur le fait qu'il faille forcément avoir vécu les choses pour pouvoir en parler ou émettre un avis. J'ai certainement vécu des choses que tu n'as pas vécu et je ne t'interdirai pas d'avoir un avis ou d'en parler. C'est ça l'ouverture déjà!
alors justement pour ce qui est de la chirurgies cela me gonfle un peut que des personnes sans antécédent chirurgical viennent te dire ça c'est bien ça c'est nul untel est bon untel est nul tout ça sur des ont ma dit que . J ai lu que . J en suis a 13 op de chirurgie esthétique en comptant les 2 op de vagino . Je pense avoir un certain recul . J ai participer a la plaquette de l ibode de Lyon de 2015 pour les vagino étant dans le protocole d essai de 2013 et quand je lis certaine conneries sur les vagino a Lyon cela me dérange . Pareil pour les Ffs j ai eu a subir une reconstruction facial complète sur 3 ans avec psy et 2 chirurgien esthétique et maxilo 5 op lourde je pense avoir le recul . Pour ce qui est de l hormono pareil vu le nombre de produit essayer. Cela va du theramex retard il y a longtemps et des provera et autre merde pour stabilisée avec du delestrogen 40 depuis 5 ans . Une expérience profitable basé sur du vécu . C est pour cela que quand des jeunette me dise pourquoi les vielle vous trainer encore ici . Vous n avez donc pas de vie . J ai envie de répondre si a l époque une vielle m avait conseiller je n aurai pas avaler une tonne de merde et écouter des chimères

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 08:48 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Et ensuite pour Sylviecorset et les autres. Ma devise vivre et laisser vivre ! J ai pas envie qu on m'impose transgenre ou transsexuelle ma transition est fini .je suis une femme alors pourquoi j irai juger l autre et lui coller une référence digne d un catalogue psy . Ce qui me dérange c est la connerie qui sort de raisonnement comme ceux de secrete . Un univers préconçue pour les bimbo . Et je sais de quoi je parle . Elle ne ce rend même pas compte de l énormité de ses affirmation et ça ca coince. Je suis contre l homophobie la transphobie le racisme qu il soit social ou ethnique mais quand c est intériorisé c est encore pire

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 08:52 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonjour

@Johanne

Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'aucune expérience n'est transposable. Chacune a son parcours spécifique.

@Nathasha69

Certes tu as subi de multiples interventions MAIS cela reste du vécu et non des connaissances théoriques. Sur le plan hormonal, un THS correctement conduit est basé sur des connaissances théoriques (ce qui fait cruellement défaut pour bon nombre de médecins). Un vécu n'est pas transposable d'une personne à une autre alors que les connaissances théoriques sont valables pour tout le monde.... Et c'est une nuance technique qui change tout!

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 11:44 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Du vécu et de l experience. Comment va tu faire toi pour me parler de vagino ? Tu va me dire comment tu pense que c est fait en regardant tes bouquin . Et pour le reste comme il n y a pas d enquête de satisfaction. Comment faire pour donner un avis sur quoi on se base . Le taux de fréquentation le taux de réussite .pareil pour le reste il y a une différence en avoir la connaissance di geste opératoire et faire le geste . Savoir comment cela évolue . Le type de complication . Ce qui est possible ou pas . Quand je vois la différence entre deux praticiens expert en chirurgies sur les techniques de l un a l autre ce que l un fazet pas l autre j irai pas demander un avis de chirurgie esthétique ou d urologie a autre qu un chirurgien de ce domaine ou a des patiente ayant subi l op avec ce chirurgien. Car me sortir ce que c est comme chirurgies n importe quel gogo avec internet peut me le dire . Le reste faut l avoir vécu . Et c est pas dans les bouquin .

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 11:59 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Et pour avoir de la connaissance théorique sur une op je vais sur internet . Pour avoir une connaissance sur le résultat par tel ou tel chirurgien je demande a des patiente op par ce chirurgien. Certes nous sommes toutes différentes mais chaque chir opère avec sa technique qui diffère de celle de son collègue et ça c est un fait. B,ui et larchiver font un travail différent sur une même op et ça c est un fait . Je n irai pas parler des op en Thaïlande car je ne connais pas et donc ce serai de la désinformation. Ayant eu la chance d être du protocole d essai sur la technique du lambeau rapporté de NMJ et justement d avoir eu les 4 réunion d information a l ibode de Lyon . j ai une connaissance qu un médecin lambda ne trouvera pas dans ses bouquin NMJ n enseigne pas sa technique et elle diffère de paris Marseille ou bordeaux. Que vous soyer en mesure de me parler d hormone je conçois mais cela n aura aucune valeurs face aux déclarations de mon endo a qui seul je reconnais qualités de !

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 21:35 
Hors ligne

Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
Xmen déjà je te prierais de ne pas être insultante ; ensuite je pense que c'est toi celle de nous 2 qui aurait le plus besoin de retourner à l'école, même si je suis très sceptique sur ce que celle-ci peut nous apporter (Surtout sur le domaine dont il est question !) donc cette référence ne m'étonne pas de ta part ; enfin, le plus important, d'où il y aurait 2 genres ? Il n'y a même pas 2 sexes. Les genres non-binaires tu connais pas ? fais donc un petit détour sur le blog unique en son genre ça t'éclairera

_________________
La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 21:44 
Hors ligne

Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
Ah oui et c'est quoi ces notions : les codes sexués, le genre sexué ? Je serais ravie que tu me les expliques...

E
t une trans|sexuelle c'est une personne attirée par les trans, de même qu'une pan|sexuelle peut être attirée par tout le monde ou qu'une a|sexuelle ne connait pas ce type d'attirance. je suis pas transsexuelle moi

_________________
La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 21:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
Hei,

Pour mettre tout le monde d'accord:
- c'est quoi le sexe ?
- c'est quoi le genre ?

Sans oublier qu'il y a des mosaïques / chimères avec 2 sortes de chromosomes*, et des cas XXY, XXX et autres.

... C'était la question à ne pas poser ? FLF

Mince je ne sais pas. :roll:

*Un cas classique : les chattes tricolores.

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 10 Juin 2018 22:43 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Merde je suis une chimère. Après le mosaïque est large tout dépend aussi du nombre lors du comptage . Je fais partie d une asso de patients et depuis l arrivée des caryotype on apprend chaque jour sur les différence lié aux comptage perso suis a 13 sur 25 sur 6 échantillon testé. Carton plein macroskelie stérilité et le reste .c est pas cool d être une chimère un autre patient que je croise a Lyon est en endocrinologie lui avec un comptages de 5 sur 25 a presque rien il prend de la testo et ça va pas trop mal .

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 11 Juin 2018 15:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
Xmen a écrit:
Je vais repondre en plusieurs partie a ton message et parce que le sujet est compliqué et comme j'ai parfois des phrases mal construites il faut que je me relise plusieurs fois.

L'origine du mot transexuelle est utilisé et inventé par le monde psychatrique, je n'ai pas la date mais debut 20 eme siecle. Donc si a cette epoque des médecins décrivaient le phenomene de transexualité, on ne savait pas faire d'operation du sexe, on ne savait pas mettre d'implants, ni de chirurgie d'aucune sorte. Ces médecins donc décrivaient des personnes qui avait donc une attitude sociale et de comportement. Donc les personnes qui disent t'es pas transexuelles parce que tu es pas opérée… fuck. Les personnes qui disent t'es pas hormoné t'es pas transexuelle … fuck pareil et tout le tralala c'est pareil. Sauf qu'il ne faut pas oublier que si la transexualité est basé sur une attitude sociale et comportementale, ce qu'on appelle les codes sexuels primaires et secondaires il faut quand meme quelque chose pour entrer dans la case. (un truc)

Donc on reprend, si donc on peut etre une femme transexuelle sans prothese, sans vagin artificielle et sans ffs, et qu'il existe des femmes cis qui n'ont pas de poitrine, ne peuvent avoir des enfants, et des tas de trucs, ca veut dire qu'on reconnait bien une femme ou une femme transexuelle a attitude sociale et comportementale. C'est exactement pareil pour le coté masculin y a des mecs qui naissent avec des micro penis, ca n'en fait pas des femmes.

Pour en arriver au mot transgenre qui est un joli mot puisque certaines personnes dites transexuelles preferait utiliser le mot transgenre pour se demarquer du monde psychatrique et aussi de l'image des transexuelles/shemale dans la société et les medias pornographiques. Super idée au debut j'y ai adheré sauf que j"'ai vu le roi lion debarquer et se dire transgenre aussi. (et bien d'autres choses). Alors entre le roi lion et l'image perverse de la transexuelle bin j'ai vite voté , je prefere rester transexuelle. Le mot transgenre est utilisé sur les medias depuis tres peu d'année.

Pourquoi certaines personnes utilisent le mot transgenre (pour moi) à mauvais essient car a la base c'est un calque du mot transexuelle, et maintenant on y retrouve des tas de gens qui n'ont rien avoir avec la transexualité. des agenres des bigenres, des genres de tout genre, ou des genres je sais pas, jaune devant et marron derriere aussi. Franchement tout ca ca pourrait etre drole mais la transexualité c'est une souffrance sociale qui doit etre prise au sérieux et pour moi on est pas la pour trainer tout ceux qui ne savent pas ou se mettre.

Alors ta presention est franche et sympatique je n'ai rien a dire de ta presentation sauf, car bien sur y a un sauf, tu dis je n'ai jamais pretendu etre transgenre, a la limite c'est pas tres grave tout le monde est transgenre aujourdhui, mais tu es quand meme sur un site trans (normalement on est pas chez le roi lion). Si je suis intervenu sur mon post precedent en reprenant un bout de ta presentation ce n'est pas a cause du contenu de tes posts mais de l'intervention de plume de roche a ton sujet. et c toi qui repond…

Donc j'explique : et la il est 3 h 18 heureusement il fait lourd et je ne peux pas dormir.

Les fameuses trans militent pour la depsychatrisation des personnes prises en charge par le monde medical (je suis pour mais c'est pas le sujet). Donc on ne veut plus en generalité etre determiné par des psy. Ces psy ont quand fait des etudes sur le comportement humain c'est pour ca qu'on nous les as assigné, meme s'ils ne gavent rien au sujet. Et quand je vois dans le post de plume de roche ou d'autres sites trans des personnes tu n'es pas, tu es, ha oui toi tu es ca, ca me saoule. On milite sur le fait qu'on veut l'autodertermination, et tu as plein de personne qui balance toi tu es si , tu es ca, moi je sais tout. Donc j'ai repris la phrase ou tu balance je vis en homme et son histoire de transidentité parce que pour moi ca ne va pas du tout ensemble de sa part.

donc tu as aussi ajouter " Pourquoi suis-je revenue vers ce forum? c'est une autre histoire…" au plaisir de te lire.


Le fameux "parapluie" serait-il devenu un entonoir !!?? Fais chauffer la Dolorean Marty ... sic !

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 11 Juin 2018 20:04 
Hors ligne

Inscription: 28 Déc 2006 13:56
Messages: 5192
Localisation: alpine rhone-haut
rania-m a écrit:
Bonjour

@Johanne

Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'aucune expérience n'est transposable. Chacune a son parcours spécifique.

@Nathasha69

Certes tu as subi de multiples interventions MAIS cela reste du vécu et non des connaissances théoriques. Sur le plan hormonal, un THS correctement conduit est basé sur des connaissances théoriques (ce qui fait cruellement défaut pour bon nombre de médecins). Un vécu n'est pas transposable d'une personne à une autre alors que les connaissances théoriques sont valables pour tout le monde.... Et c'est une nuance technique qui change tout!

Rania



sur ce point précis,
mon avis est que
si les connaissances théoriques s'appliquent à tous en tant que facteurs extrinsèques (à la personne), rentrent aussi dans l'équation individuelle des facteurs intrinsèques multiples et variés

_________________
NI MUSE NI SOUS-TYPE et ni dieu, ni maitre, ni gourou.
Mes propos ne visent personne, toute ressemblance, etc, (sauf mention contraire).
(angellin(n)e, angie, jamie, suzie, samy, cleo)
car le 7 est mon chiffre
7777 il est temps de s'arreter


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 11 Juin 2018 20:13 
Hors ligne

Inscription: 28 Déc 2006 13:56
Messages: 5192
Localisation: alpine rhone-haut
nathasha69 a écrit:
Merde je suis une chimère. Après le mosaïque est large tout dépend aussi du nombre lors du comptage . Je fais partie d une asso de patients et depuis l arrivée des caryotype on apprend chaque jour sur les différence lié aux comptage perso suis a 13 sur 25 sur 6 échantillon testé. Carton plein macroskelie stérilité et le reste .c est pas cool d être une chimère un autre patient que je croise a Lyon est en endocrinologie lui avec un comptages de 5 sur 25 a presque rien il prend de la testo et ça va pas trop mal .



coucou Nat69 (je raccourci :D ) c'est quoi ce genre de test, je me ferai bien un caryotype moi aussi (jamgie speaking, j'ai rallumé Angelline qui s'ennuyait et parce que j'en ai marre de mon avatar et que je ne veux pas en mettre un autre avant.... Noel))

_________________
NI MUSE NI SOUS-TYPE et ni dieu, ni maitre, ni gourou.
Mes propos ne visent personne, toute ressemblance, etc, (sauf mention contraire).
(angellin(n)e, angie, jamie, suzie, samy, cleo)
car le 7 est mon chiffre
7777 il est temps de s'arreter


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 11 Juin 2018 21:29 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonsoir Maev,

Meav a écrit:
Hei,

Pour mettre tout le monde d'accord:
- c'est quoi le sexe ?
- c'est quoi le genre ?

Sans oublier qu'il y a des mosaïques / chimères avec 2 sortes de chromosomes*, et des cas XXY, XXX et autres.

... C'était la question à ne pas poser ? FLF

Mince je ne sais pas. :roll:

*Un cas classique : les chattes tricolores.


Ah! ce sont d'excellentes questions que tu poses là!

1/ la question du sexe

Le sexe est une notion biologique donc avec un substrat organique.

Schématiquement, il existe 3 types de sexe :

a : le sexe chromosomique

Les Mammifères dont fait partie l'espèce humaine ont une détermination sexuelle grâce à 2 chromosomes sexuels (appelés gonosomes) : X et Y. Le Y est le déterminant de l'orientation primitive (je dis primitive exprès...) ce qui donne XY = masculin et XX = féminin. A l'inverse, pour info, les oiseaux sont dotés d'une paire de gonosomes Z et W : la différence majeure est que c'est le chromosome W qui induit la différenciation féminin

Le sexe chromosomique est encore appelé sexe génétique car basé sur notre formule chromosomique (je reviendrai plus tard sur la notion de chimérisme génétique)

b : le sexe physique

Le sexe physique se caractérise par des caractères sexuels primaires (organes génitaux externes) et secondaires (voix, forme de la pilosité pubienne, seins pour la femme).

En théorie, il existe 1 sexe physique masculin et 1 sexe physique féminin. Si je dis en théorie, c'est parce que l'on peut avoir des malformations génitales responsables d'un caractère intersexué, c'est à dire des organes génitaux dont l'aspect physique tire sur les 2 versants masculin et féminin originels.

A cette dualité phénotypique couplée avec une palette de violet (intersexué), se rajoute une complexité supplémentaire : une discordance entre le génotype XY et l'apparence externe des organes génitaux. Ceci est réalisé par le SICA (Syndrome d'Insensibilité Complète aux Androgènes) avec une mutation de l'AR (Androgen Receptor) au niveau du site de liaison des androgènes ce qui fait que le récepteur muté ne fixe aucun androgène. Cela se manifeste sur le plan phénotypique par les éléments suivants :
- orientation cérébrale de type féminin (pas d'effet de la testostérone sur les aires cérébrales)
- aspect extérieur féminin typique avec organes génitaux externes de type féminin (vulve, vagin)
- absence de développement de l'utérus sous l'effet de l'AMH (Hormone Anti-Mullérienne sécrétée pendant la vie foetale permettant la régression des canaux de Mûller à l'origine de l'utérus et des trompes)
- présence des testicules (déterminé par le chromosome Y pour mémoire) en position intra-absdominale
--> cela donne donc le tableau d'une adolescente ou d'une jeune femme adulte présentant une aménorrhée (=absence de règles)

c : le sexe cérébral

Lors de la vie foetale, les organes génitaux se forment avant le cerveau. Ainsi la testostérone sécrétée par les testicules foetaux vont induire une différenciation des aires cérébrales en mode masculin SAUF si la forme de l'AR au niveau du cerveau (forme dite AR45) porte elle même une mutation...

Et dans ce cas de figure précis, on obtient un individu de sexe génétique masculin, de sexe physique masculin MAIS de sexe cérébral féminin. Pendant l'enfance, il n'y pas de testostérone donc pas d'anomalies de fonctionnement cérébral. Mais à la puberté, l'inondation androgénique (testostérone et aussi androgènes sous l'effet de la GH = Growth Hormone ou hormone de croissance) va déclencher le sentiment de la dysphorie.

Une question demeure quand même : la dissonance du sexe cérébral se définit-elle par rapport au sexe génétique ou au sexe physique?
* Si l'on part sur la dissonance envers le sexe génétique, les sujets XY atteints de SICA n'ont pas de dysphorie de par l'insensibilité totale aux androgènes et pourtant on a une discordance... et surtout que ces sujets ont été élevés en mode féminin
* Si l'on part sur la dissonance envers le sexe physique, les sujets XY atteints de SICA n'ont pas de dysphorie puisque il y a conformité entre sexe physique apparent et sexe cérébral....

2/ la question de genre

Le genre n'a aucun substrat médical. En effet, il s'agit d'une construction mentale à 2 échelles : individuelle et collective (sociétale)

La construction est de type collectif puisque la société permet de sexuer les individus de par leur tenue vestimentaire, de par leur comportement,... Même si dans les contrées occidentales, les vêtements de type masculin (chemise et pantalon) sont aussi utilisés par la gente féminine, il n'empêche que la sexuation vestimentaire existe par la coupe des vêtements, la faible disponibilité de grandes tailles tant en vêtements qu'en chaussures etc... A l'inverse dans d'autres pays tels que l'Inde, la ségrégation vestimentaire est plus tranchée où la gente masculine s'habille en occidental (pantalon chemise) et la gente féminine en sari.

Cette construction sociale et sociétale engendre un conditionnement inconscient à l'échelon individuel... Il suffit pour cela de voir les cas de MtF faisant des augmentations mammaires pour obtenir un bonnet conséquent pour "se sentir bien"... mais au fond ne serait-ce plutôt pour se sentir bien par rapport au regard des autres? Je ne dis pas que c'est le cas de toutes loin de là mais il suffit de lire quelques exemples sur ce forum pour se rendre compte que cela existe...

C'est parce que le genre est une construction mentale que l'on peut se permettre de fludiser le genre comme on veut... C'est uniquement dans l'esprit humain - individuel et collectif - donc modulable à volonté... A l'inverse de la notion de sexe qui obéit aux lois de la biologie qui restent indéniables et incontournables : on ne peut pas changer son sexe génétique (pas de thérapie génique), on ne peut pas changer de sexe cérébral (le THS ne fait que rééquiliber les aires cérébrales en faisant table rase de la testostérone)... on ne peut changer que de sexe physique dans une certaine limite : acquisition des caractères sexuels secondaires féminins par THS, épilation, chirurgie / obtention des caractères sexuels primaires extérieurs par la SRS... sans pour autant avoir d'utérus, de vagin avec musculeuse (sauf vagino colique et encore dans une certaine mesure...)

A une époque où la Médecine n'était pas évoluée pour permettre une transition physique (hormonale ou hormono-chirurgicale), les MtF étaient catégorisées comme telles uniquement par l'adoption des tenues féminines... C'était le cas par exemple des Hijras en Inde qui portaient le sari ce qui leur permettait de montrer leur appartenance aux Hijras. Cette communauté comporte les rares personnes qui pratiquent le culte de Mohini. Pour les personnes qui ne le sauraient pas, Mohini résulte de la transition intégrale du Dieu Vishnou en sa version féminine Mohini : si je dis transition intégrale, c'est parce que Mohini est devenue la seconde épouse du Dieu Shiva en ayant la même puissance que lui (Vishnou et Shiva font partie de la Trinité Hindoue) et qu'elle a donné naissance à un seul enfant... Il va de soi que la technologie humaine ne permet pas cet exploit car il faut contourner toutes les lois connues - et inconnues du commun des mortels - de la génétique pour accomplir un tel exploit de procréation...

Le chimérisme sera pour un autre post!

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 12 Juin 2018 00:36 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
angelline a écrit:
nathasha69 a écrit:
Merde je suis une chimère. Après le mosaïque est large tout dépend aussi du nombre lors du comptage . Je fais partie d une asso de patients et depuis l arrivée des caryotype on apprend chaque jour sur les différence lié aux comptage perso suis a 13 sur 25 sur 6 échantillon testé. Carton plein macroskelie stérilité et le reste .c est pas cool d être une chimère un autre patient que je croise a Lyon est en endocrinologie lui avec un comptages de 5 sur 25 a presque rien il prend de la testo et ça va pas trop mal .



coucou Nat69 (je raccourci :D ) c'est quoi ce genre de test, je me ferai bien un caryotype moi aussi (jamgie speaking, j'ai rallumé Angelline qui s'ennuyait et parce que j'en ai marre de mon avatar et que je ne veux pas en mettre un autre avant.... Noel))
tu demande a faire un caryotype et en cas de soucis comme moi . Mosaïque on cherche a faire une moyenne du mosaïque sur plusieurs échantillon en trois prélèvement distincts. Avec plusieurs comptage par prélèvement. Pour ma par c est le pf Lejeune des Lyon Est qui a demander l échantillonnage car le protocole n est pas ouvert en cas de soucis chromosomique cela relève d un autre processus. Suivant le comptage un endo prendra tel ou tel décision . Plus l aberration est présente plus les caractéristiques physique et génital sont touché et le traitement peut être différent . La génétique avance il y a encore 10 ans tout les mosaïque était traiter de la même façon . Injection de testo tout les 21 jours . Mais si tu es 46 xy cela ne changera rien pour toi

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 12 Juin 2018 19:38 
Hors ligne

Inscription: 28 Déc 2006 13:56
Messages: 5192
Localisation: alpine rhone-haut
quel post historique intéressant de par les "dinosaures" de 2011 dont ce fascinant cheval bipède jogeur.
je suis sure que Sylviecorset n'imaginait pas en le remontant déclencher/relancer autant de nouvelles polémiques sur les fondamentaux si j'ose dire, c'est à dire qui aurait le plus droit à se revendiquer d'être de ces "autres humains de tous genres" que le forum se félicite d'accueillir.
Tant que les invectives et les attaques ad hominem (pas tres trans comme expression) restent out, tout cela est très enrichissement selon moi, même (et peut-être d'autant plus) quand on peut se sentir dérangé(e) dans ses convictions en lisant.
merci Sylvie

_________________
NI MUSE NI SOUS-TYPE et ni dieu, ni maitre, ni gourou.
Mes propos ne visent personne, toute ressemblance, etc, (sauf mention contraire).
(angellin(n)e, angie, jamie, suzie, samy, cleo)
car le 7 est mon chiffre
7777 il est temps de s'arreter


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 12 Juin 2018 22:26 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Vivre et laisser vivre.

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 02:20 
Hors ligne

Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
je pensais pas qu'il fallait répondre à la question de Méav ^^
ç
a me parait sous-entendu mais après tout pourquoi pas :

M
oi j'aurais pas parlé de la génétique, pas que je nie que ça existe mais car je m'y connais pas, mais j'aurais séparé le sexe (l'organe) de l'apparence sexuée du corps (qu'on simplilie en "corps") ou pour mieux parler les caractères sexuels primaires des caractères sexuels secondaires.

P
ar contre j'approuve pas de notion de sexe cérébral puisque pour moi il s'agit du genre, si notre cerveau s'est développé selon une sexuation féminine on va pas se sentir garçon d'où confonte de ces notions ; donc pour le genre j'aurais répondu celui qu'on est et celui qu'on vit en société, ce qui fait donc grossièrement parlant 2 sexes et 2 genres.

M
ais si on veut être complète et au plus proche des faits il faudrait en fait distinguer 3 genres soit l'identité de genre, l'expression de genre et le rôle social de genre : en effet il existe des cas où l'on n'a pas [encore] fait de transition et donc où l'expression de genre et le rôle social de genre sont en accord mais où l'identité de genre est en désaccord avec les 2 autres ; des cas bienheureux où les 3 sont en harmonie ; des cas si on a un mauvais passing où ce qu'on se sent être, notre apparence et notre comportement sont en accord entre eux mais en désaccord avec la considération et la place sociale que nous attribuent les autres ; et même des cas (rares je pense) où c'est le rôle social et l'identité qui sont en accord entre elles mais en désaccord avec l'expression, par exemple quelques années avant que je comprenne que je suis une fille on m'a genrée au féminin et ça m'a fait une sorte de soulagement...

_________________
La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 02:39 
Hors ligne

Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
du coup je reformule :

l
e genre c'est ce qu'on se sent être, pas qu'une construction sociale,
l'a
utre genre c'est ce qu'on vit en pratique par rapport au caractère discriminatif dualiste construit de la société ;

l
e sexe c'est l'ensemble de ce qu'on a dans la zone génitale,
l'a
utre sexe c'est ce qui est directement visible dans la vie de tous les jours et permet de déterminer (parfois à tord dans les cas d'intersexuation, de transsexuation et peuttre certains cas d'androgynie) notre sexe alors qu'on s'en sert malheureusement pour déterminer notre genre plutôt que de simplement nous demander celui-ci

c'e
st tout simple mais j'espère que ça satisfera pas mal de gens ^^

_________________
La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 08:29 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
plûme de roche a écrit:
Par contre j'approuve pas de notion de sexe cérébral puisque pour moi il s'agit du genre, si notre cerveau s'est développé selon une sexuation féminine on va pas se sentir garçon d'où confonte de ces notions ; donc pour le genre j'aurais répondu celui qu'on est et celui qu'on vit en société, ce qui fait donc grossièrement parlant 2 sexes et 2 genres.
[/color]


Peu importe qu'on approuve ou pas la réalité du sexe cérébral : c'est une réalité neurobiologique puisque la répartition des neurones est différente entres les 2 sexes en terme de neurotransmetteur... Cela a déjà été décrit dans un vieux topic (je ne sais plus où).

Ce qu'il faut comprendre également sur la sexuation cérébrale, c'est l'ontogenèse du cerveau, à savoir que le cerveau foetal subit les effets de la testostérone sous réserve de la réunion de 2 conditions cumulatives :
- la présence du chromosome Y qui entraîne le développement des testicules dont les cellules interstitielles de Leydig vont synthétiser la testostérone : ainsi en l'absence du chromosome Y, c'est la différenciation par défaut qui est engagée (mode féminin)
- la présence d'un récepteur aux androgènes (AR) fonctionnel : en l'absence de récepteur fonctionnel, le cerveau prend une orientation féminine même en présence de testostérone... Ceci est réalisé dans le cadre d'une mutation intégrale de l'AR (cas du SICA dont j'ai parlé avant) ou d'une mutation juste de la forme à expression cérébrale prioritaire (forme AR45)
Ainsi, la testostérone n'agit pas dans la nuance : c'est la loi du tout ou rien. Donc il n'y a pas une multitude de variétés de sexe cérébral : c'est soit masculin soit féminin.

Le sexe cérébral a une répartition binaire tout comme le sexe génétique :
- si présence du chromosome Y = sexe masculin avec développement d'un sexe physique avec organes génitaux de type masculin
- si absence du chromosome Y = sexe féminin avec développement des ovaires

Après, on peut se poser la question sur les syndromes liés aux anomalies liées aux gonosomes :
* XXY = syndrome de Klinefelter = cela entraîne certes des anomalies génitales (taille testiculaire plus petite, pilosité pubienne peu développée) mais au niveau des gonades, cela reste des testicules
* XO (monosomie X) = syndrome de Turner = malgré un syndrome polymalformatif plus ou moins discret, au niveau des gonades, cela reste des ovaires (certes non fonctionnels)

C'est pour cela que l'on ne peut faire coller la notion de genre au sexe cérébral, car cela est une aberration sur le plan neurobiologique : le cerveau ne connaît que 2 différenciations (masculine / féminine), à l'instar des gonades (= organes sexuels primaires) qui ne connaissent dans l'espèce humaine que 2 différenciations (masculine / féminine) de façon PHYSIOLOGIQUE.

Le seul cas d'hermaphrodisme est une pathologie (très rare) frontière d'intersexuation que l'on appelle "anomalie ovotesticulaire du développement sexuel 46 XX" : cette anomalie regroupe des anomalies des organes génitaux externes pouvant aller d'un phénotype féminin extérieur à un phénotype masculin extérieur... De plus, même au niveau sexe génétique, on considère que 60% des individus sont de génotype XX et 40% de génotype XY avec des translocations entre X et Y, avec souvent un chimérisme génétique. Cette intersexuation est tellement poussée qu'elle va même impacter le tissu gonadique qui peut prendre la forme appelée chez les anglosaxons de "ovotestis", c'est-à-dire un mélange de tissus gonadiques masculin et féminin (d'où le qualificatif de l'anomalie : ovotesticulaire)

Ainsi la notion de genre n'a rien à voir avec la notion de sexe cérébral : si l'on peut faire varier le curseur pour la notion de genre avec une large panoplie (agenre, bigenre, monogenre cis, monogenre trans, et je ne sais pas quoi d'autre d'encore...), il n'en est rien de tel pour le cerveau qui lui réagit en mode binaire (masculin / féminin) sous l'effet de la testostérone avec un récepteur ad hoc.

Comme on ne peut lier la notion de genre à aucun type de sexe (génétique, physique ou cérébral), la seule hypothèse valable est qu'elle résulte d'une construction mentale : preuve en est sur ce forum le très haut niveau de masturbation cérébrale (indépendamment du sexe cérébral) pour tenter de catégoriser unetelle en disant qu'unetelle est bigenre ou agenre ou X-genre et qu'elle rentre ou pas dans le cadre de la transidentité. Chacune y va gaiement de son argument, d'éloge envers telle autre... ce qui montre bien que la notion de genre n'a strictement rien de scientifique et qu'elle est subjective. Je peux concevoir que cela puisse être intellectuellement réconfortant pour certaines de supprimer toute part scientifique afin de se sentir bien... Mais l'aspect scientifique est et reste la seule part objective parmi tout ce verbillage numérique. C'est pour ça qu'un recentrage sur la partie scientifique est parfois nécessaire pour rappeler qu'il faut savoir raison garder et que malgré toute la puissance médicale dont on dispose actuellement, une transition ne permettra de modifier que certaines composantes du sexe physique de façon limitée :
* acquisition des caractères sexuels secondaires féminins (type pilosité pubienne, seins) grâce à l'hormonothérapie, l'épilation, la mammoplastie
* modification de caractères sexuels "tertiaires" (structure squelettique) : chirurgie faciale de féminisation... mais on ne peut pas modifier la carrure des épaules ni la taille plus élevée des personnes de constitution génotypique XY
* apparence génitale externe
* vagin semi-fonctionnel : je dis semi-fonctionnel car il n'a pas les mêmes propriétés qu'un vagin biologique (pas de musculeuse sauf greffon colique, pas de lubrification, pas de flore naturelle à bacilles de Dôderlein....)
* persistance des organes issus des canaux de Wolff (structures foetales masculines) = prostate et vésicules séminales persistantes (pour mémoire on ne peut retirer la prostate sans risque d'incontinence urinaire lié à un défaut de fonctionnement du sphincter à la base de la prostate)
* absence d'organes issus des canaux de Mûller (structures foetales féminines) = utérus et trompes de Falope absents
Cela montre bien les limites d'une transition hormono-chirurgicale qui au fond se limite à un changement d'apparence extérieure plus ou moins réussie, plus ou moins fonctionnelle alors même que le génotype masculin (génome XY) et le phénotype masculin (prostate, vésicules séminales, taille, squelette...) persistent...

Certes cela peut paraître cru et politiquement incorrect d'oser exposer de telles vérités sur un forum trans... Mais ce sont des réalités médicales et scientifiques que l'on ne pourra jamais nier (sauf si l'on est de mauvaise foi et/ou que l'on veut se bercer de douces illusions... en se disant que l'on va ressembler à une femme cis en tout point... ce qui est fondamentalement absurde, même si l'on peut tenter de s'en approcher au mieux (sans jamais l'égaler))

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 10:19 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Le seul petit soucis c est que dans une grande partie des klinfelter la production de testostérone est très faible . C est pour cela que les injection d androtardyl sont limite systématique. Avoir des testicules c est une chose qu ils soient fonctionnel c en est une autre . Nous avons eu il y a peut avec l associations un colloque a Antipolis sur les malformation liée aux manque d imprégnation de testo .et sur les chirurgie corective . Certes oui c est souvent lié a un mosaïque sachant que 90% des klinefelter ne sont pas mosaïque et un traitement reste possible sans chirurgie alors que sur les 10% restant en fonction du comptage les malformation génital et les dérèglement hormonal sont beaucoup plus présente même si cela représente une faible partie des mosaïque moins de 15% . Une étude canadienne sur le sujet est assez édifiante et permet de comprendre l étendue des progrès de la génétique. Je ne sais pas pourquoi les mosaïque a fort taux sont beaucoup plus impacté que les autres l intervenant pendant la conférence n a pas vulgariser son travail celui ci étant destiné a ses confrères. Mais c est un fait l'impact du X surnuméraire fait que des caractéristiques lié au Y sont plus que perturbé avant la 6 em semaine de gestation . Étant médecin tu comprendra ou epliquera certainement mieux que moi

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 10:36 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonjour Nathasha69,

Oui je n'ai pas parlé du caractère peu fonctionnel des testicules dans le Klinefelter (à l'inverse du Turner où j'ai précis le caractère peu fonctionnel des ovaires) - oubli de ma part...

Plus le chimérisme génétique est important, plus les symptômes sont aggravés : c'est ce que l'on appelle l'effet de dose génique. Je m'explique : une partie est commune aux chromosomes X et Y. Chez le sujet XX (femme), il faut savoir que dans le mode naturel, les 2 chromosomes X ne sont pas fonctionnels en même temps : c'est ce que l'on appelle l'effet de lyonisation (ou inactivation) du chromosome X ce qui fait que seul 1 X reste fonctionnel... Chez le sujet XY (masculin), cela ne pose pas de soucis puisqu'il y a un seul X (donc pas de lyonisation)

MAIS le Klinefelter réalise une combinaison mixte de par sa formule XXY : on a une lyonisation naturelle d'un des 2 chromosomes X (à l'instar d'un sujet XX) et on pense que ce phénomène de lyonisation vient perturber le fonctionnement correct du gène SRY (Sex determining region of Y chromosome) qui déclenche la différenciation testiculaire par la synthèse de la protéine TDF (Testis Determining Factor). Donc plus le nombre de cellules atteintes par chimérisme est important, plus les dégâts sont importants (c'est très très schématique mais c'est juste à visée pédagogique). Je reviendrai plus tard sur la notion de chimérisme...

C'est ce qui explique que la formule avec Y surnuméraire, soit XYY, il n'y a pas de lyonisation qui vient perturber les 2 chromosomes Y ce qui implique des testicules (souvent) fonctionnels.

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 11:08 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Merci pour les precision . Ce qui m'a beaucoup perturbé chez un des généticien du colloque. C est d entendre dire sans vulgarisation de sa part que les klinefeter homogène n était pas impacté par des soucis de malformation génital. Les soucis était principalement sur des retard d apprentissage et une azoospermie ainsi que des prédisposition a l ostéoporose. Alors que chez les mosaïque la présence de deux caryotype différent par un des marqueurs les aberration était proportionnelle aux taux de cellules impacté . Que le développement cérébral était normal mais que les taux hormonaux serait perturbé . LH . SHBG . Testo total. estrogène un peu élevé . Et que le développement osseux serait perturbé. Grande taille . Macroskelie . Osteoporose devlopement de l angle du bassin de type feminin . La génétique et la recherche avance et les outils de diagnostic aussi . Par contre les traitement sont identiques androtardyl et injection de vitamine. Certes la norditropine est interdite depuis 87 mais rien n a changer

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 11:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
C'est passionnant, et avec beaucoup de talent pédagogique.
Tout semble clair alors que le domaine est largement complexe.

Un grand merci Rania pour toutes ces informations qui sont quasiment introuvables normalement, sauf peut-être sur des sites spécialisés ( lesquels ? ). On sent ta passion.

J'en profite pour revoir mes connaissances plutôt vieillottes dans ce domaine.

Je ne pensais pas lancer un tel débat avec ma question toute simple.

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 11:48 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
L avantages des asso de patients c est la possibilité d être informé sur la maladie et ses traitement. Et surtout de comprendre . La génétique c est un truc formidable qui bouleverse nos certitudes. Le terme utilisé par le présentateur du colloque était assez significatif de l évolution . Le titre . Des habits neuf pour un syndrome. C était assez révélateur de l ignorance passé sur une maladie et l aport de la génétique dans la compréhension des disparités de symptômes pour une même aberration

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 15:07 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Maintenant, je vais introduire la notion de chimérisme.

Pour simplifier, il existe 3 types de chimérisme :

1/ le chimérisme cellulaire (ou chromosomique) : chimérisme naturel --> existe dans l'espèce humaine

2/ le chimérisme tissulaire : chimérisme artificiel --> existe dans l'espèce humaine

3/ le chimérisme organismique : chimérisme artificiel --> existe uniquement en mode expérimental chez les animaux

Maintenant je vais décliner chaque forme de chimérisme

1/ le chimérisme cellulaire (ou chromosomique)

Au commencement, comme tout le monde le sait, chaque individu est issu de l'union d'un spermatozoïde et d'un ovule (rien de transcendant...). Ces gamètes proviennent par processus méïotique, c'est-à-dire un processus qui permet de créer 2 lots séparés de chromosomes, chaque lot partant dans 1 gamète. C'est ce que l'on appelle l'haploïdisation de l'ADN (c'est-à-dire avec seulement 23 chromosomes en théorie).

De la fusion des 2 gamètes va résulter une cellule-oeuf unique avec 46 chromosomes. Cette cellule-oeuf va se diviser par mitoses (donc clonalité cellulaire) pendant 6 cycles (6 étant le chiffre de l'Homme dans les anciens textes sacrés.... ou chiffre de l'accomplissement de soi). On obtient ainsi 2exposant6 = stade de 64 cellules : on appelle ce magma la "morula" (car cela a la forme d'une petite mûre au microscope). Jusqu'à ce stade, les cellules sont dites totipotentes c'est-à-dire qu'elles sont indifférenciées et peuvent donner n'importe quel tissu ultérieurement.

A partir de ce stade, la morula va se scinder en 2 parties : 1 partie pour former l'embryon au sens strict du terme et 1 partie pour former les annexes (placenta, sac vitellin, membrane amniotique...). La partie embryonnaire va se développer d'abord en 2 dimensions (stade 2 puis 3 feuillets) puis en 3 dimensions... schématiquement l'embryogenèse humaine est un condensé temporel de l'évolution de la vie (pour info, le coeur est l'exemple parfait du condensé de l'évolution de la vie animale sur cette petite planète bleue : on passe du stade de 1 cavité - poisson - au stade 2 cavités - amphibien - puis au stade 3 cavités - reptile - puis au stade 4 cavités - mammifère...)

Dans ce schéma, d'où et comment peut venir la mosaïque?

La mosaïque peut survenir :

- au stade pré-gamétique lors de la ségrégation chromosomique : soit chez la mère, au lieu que les 2 X ne se séparent et partent de chaque côté, ils vont aller dans 1 seul gamète qui portera XX et la fusion gamétique avec un spermatozoïde Y va aboutir à une formule XXY. Soit chez le père avec spermatozoïde porteur de XY avec fusion avec un ovule X d'où formule XXY --> pas de chimérisme chromosomique puisque toutes les cellules de la morula seront de génotype XXY

- au stade post-fécondation : la cellule embryonnaire normale 46, XY va se diviser par mitoses successives. Lors de chaque mitose, de par la duplication chromosomique, on a 2 chromosomes X et 2 chromosomes Y (chaque lot XY devant partir dans une cellule fille). Au moment de l'anaphase (séparation chromosomique), il suffit qu'un lot XXY parte d'un côté et 1 X parte de l'autre. La cellule XXY sera à son tour clonale et va répliquer cette anomalie dans les cellules filles lors des mitoses suivantes... --> chimérisme chromosomique où l'on a un panachage de cellules normales diploïdes (XY) et de cellules anormales aneuploïdes (XXY / X0). Le niveau de chimérisme va dépendre du numéro de la mitose à laquelle survient la première anomalie. Plus elle intervient tôt (mitose 2 à 4), plus le chimérisme sera important. A l'inverse, plus elle intervient dans les dernières mitoses, moins le chimérisme sera important (mitoses 5 à 6). Pour info, la mitose 1 est exclue car cela revient à une clonalité XXY totale (car à ce stade la cellule X0 disparaît par létalité propre).

Maintenant, réponse à Natasha69 : pourquoi l'intervenant disait-il que plus le chimérisme est important, plus les lésions sont graves?

Déjà en préambule, il avait raison mais une petite explication aurait été bienvenue. Personne à l'heure actuelle ne sait expliquer ce phénomène.

Mon père m'a expliqué ces notions quand j'avais 9 ans (oui j'étais un peu en avance sur mon temps physique...). C'est ce qu'il appelait la notion de tolérance génique :
* quand toutes les cellules d'un organisme sont touchées par la même anomalie, l'ensemble des organes va moins bien fonctionner mais comme ils sont tous impactés, tu as un mécanisme de compensation qui s'instaure... Car il ne faut pas oublier que l'organisme est un tout et pas juste une juxtaposition d'organes.
* à l'inverse quand seules quelques cellules clonales sont impactées à l'origine donc quelques tissus, on a une coexistence d'organes fonctionnels à 100% (pas d'anomalie chromosomique) avec des organes peu fonctionnels (cellules à chimérisme chromosomique) ce qui entraîne une décompensation plus rapide des organes fonctionnels donc plus de dégâts...

Dit comme cela, ça peut paraître compliqué : voici l'exemple de mon père basé sur la classe où j'étais à l'époque : sur la classe de 30 élèves, les 2 tiers étaient des cancres (20), 6 d'intelligence moyenne, 3 d'intelligence élevée et 1 d'intelligence hors-normes (moi!). Mon père disait que dans le cadre d'un travail collectif, ma classe aurait des résultats médiocres car les 10 élèves intelligents s'épuiseraient à vouloir compenser les 20 crétins d'où un nivellement par le bas. A l'inverse, une classe constituée de 30 élèves d'intelligence moyenne aurait rendu un travail collectif de niveau supérieur de par l'homogénéité du niveau des élèves.

A l'échelon de l'organisme, c'est pareil : le chimérisme entraîne plus de dégâts car les cellules normales vont s'épuiser à vouloir compenser les cellules anormales en trop grand nombre. A l'inverse, si toutes les cellules sont anormales, la compensation se fait naturellement avec moins de dégâts au final...

D'ailleurs ce chimérisme chromosomique pose soucis dans le domaine de l'interprétation de l'amniocentèse dans le cadre d'une recherche trisomique 21. Pourquoi?
Supposons qu'au stade morula, les cellules des glandes annexes récupèrent trois chromosomes 21 (la cellule en monosomie 21 est létale) alors que la partie embryonnaire est indemne. On fait un prélèvement de liquide amniotique = TRIS 21 positive alors que l'embryon n'est pas touché, donc risque d'ITG à tort
A l'inverse, les cellules des glandes annexes restent normales alors que la partie embryonnaire hérite d'une anomalie clonale de type TRIS 21. On fait un prélèvement de liquide amniotique = TRIS 21 négative alors que l'embryon est touché donc risque de passer à côté d'une TRIS 21 (et mauvaise surprise à l'accouchement)
C'est ce qui explique que la TRIS 21 est désormais dépistée par la combinaison de plusieurs techniques : voie sanguine maternelle (marqueurs sériques maternels de TRIS 21), échographie (clarté de la nuque), amniocentèse et si doute persistant, ponction de sang foetal (là qui confirmera ou infirmera la TRIS 21 comme il s'agit de matériel cellulaire strictement foetal)

(suite dans le prochain post)


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 15:36 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
(suite)

2/ chimérisme tissulaire

Le chimérisme tissulaire est la coexistence de 2 tissus différents : le seul cas réalisé est celui de la greffe de moelle osseuse allogénique (greffe avec un donneur compatible). Normalement avant toute greffe de moelle osseuse, on a une phase de myélosuppression (destruction de la moelle osseuse du receveur par radio et/ou chimio). Malgré cela, quelques rares cellules souches hématopoïétiques peuvent persister et coexister avec les cellules souches du donneur si le HLA est quasi-identique entre donneur et receveur. En cas d'identité partielle en HLA, les cellules souches du donneur détruisent les cellules souches du receveur selon le processus de la GvH (Graft versus Host = greffon contre hôte = destruction des cellules du receveur par le nouveau système immunitaire restauré par les cellules du donneur). Quand mon chéri a eu sa leucémie à ses 18 ans, j'étais sa donneuse compatible en HLA A / B / DR (discordances en Dw = D mineur). Malgré mon âge jeune de 12 ans à l'époque, je lui ai donné ma moelle osseuse qui lui a été injectée selon un protocole miliaire issu des recherches de ma famille. Par technique de PCR, on sait que certaines de ses cellules souches propres continuent à coexister avec les miennes qui ont restauré sa moelle et qui l'ont permis une rémission plus que longue (puisqu'elle dure depuis 30 ans désormais...)

3/ chimérisme organismique

Là c'est de la technologie de haute voltige qui consiste à créer des organismes hybrides moitié moitié. Ceci a été réalisé par mon père sur des vers marins : il les a disséqués de bas en haut et a fait une greffe d'une moitié mâle et d'une moitié femelle. Il a soigneusement choisi l'espèce de ver marin car il s'agit d'une espèce clonale : quand on coupe tête, tronc, queue, chaque partie régénère un individu entier identique à l'individu d'origine. Cela a permis ainsi à mon père de créer le premier animal composite clonable à volonté au monde... sachant que la partie masculine se féminisait systématiquement suite à la greffe . Bien qu'ayant réalisé toutes ses expériences dans le monde civil, il s'est abstenu de publier certaines parties qui étaient une partie de l'équation de la dysphorie au même titre que les recherches militaires de ma mère... (cette partie de recherche non publiée de mon père est venue alimenter les bases de données scientifiques militaires - non accessibles au public civil - tout comme les travaux des miens de façon générale).

Je connais suffisamment bien les travaux de mon père car j'ai été sa correctrice attitrée (pour sa thèse d'Etat) dès l'âge de 9 ans jusqu'à 12 ans (au moment où il passé sa thèse) et aussi sa collaboratrice professionnelle puisque la rédaction et la correction de ses publications (Français ou Anglais) passait aussi par moi... Alors dire que je suis plus que douée n'est qu'un euphémisme....!

Pour conclure sur le chimérisme, il faut se rappeler l'origine étymologique du mot chimérisme : la Chimère, créature mythique grecque à moitié supérieure de lion moitié inférieure de chèvre et queue constitué du corps d'un serpent?...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 16:04 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Nov 2009 20:20
Messages: 2513
rania-m a écrit:
il s'est abstenu de publier certaines parties qui étaient une partie de l'équation de la dysphorie au même titre que les recherches militaires de ma mère...

Ça veut dire quoi ce charabia ?
L'équation de la dysphorie , à croire que ton père et ta mère ont basé l'intégrité de leurs recherches sur ton cas précis, avant même de savoir que tu en ferais l'objet. A moins qu'ils ne t'aient conçue dans cet optique... Dans un but militaire ? :roll:

_________________
Music : https://www.youtube.com/@desanges1999/videos

Mes livres: https://urlz.fr/ngng


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 16:09 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
@Cheyenne,

si tu avais pris la peine de lire mes posts (oui je sais c'est super long... mais la génétique c'est jouissif! enfin pour moi!), les recherches ont continué après ma naissance. Si j'avais été le but final du programme, les recherches auraient été bouclées avant ma naissance... Or elles ont continué.

Cela serait m'accorder trop d'importance de penser que je pourrais être la conclusion finale des recherches de mes parents (mais la finalité de leur amour, oui...)

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 16:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Nov 2009 20:20
Messages: 2513
Tu ne réponds pas à ma question: qu'entends-tu par l'équation de la dysphorie ?

_________________
Music : https://www.youtube.com/@desanges1999/videos

Mes livres: https://urlz.fr/ngng


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 16:32 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Que souhaites-tu savoir?

Le terme "équation" ne te convient pas?

Un problème scientifique c'est pour moi une équation avec des variables multiples : chaque variable est une partie de recherche réalisée soit en recherches fondamentales (labo scientifique) soit en recherches médicales. La combinaison des données permet de résoudre l'équation donc la question posée à l'origine..

Ce n'est qu'une simple expression qui ne nécessite pas un tel débat.... Un débat sur le fond de mes posts serait plus intéressant que sur la forme ou des bribes de texte (même si cela peut être à sens multiples...)

Et après tout, rien ne m'oblige non plus à répondre à une question... mais je te réponds quand même

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 17:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Nov 2009 20:20
Messages: 2513
rania-m a écrit:
Un débat sur le fond de mes posts serait plus intéressant que sur la forme ou des bribes de texte (même si cela peut être à sens multiples...)

Ce sont justement les bribes (comme tu dis) qui représentent le fond d'un texte en démontrant les faiblesses et les travers qu'utilisent son auteur pour arriver à ses fins. Quant au débat il est intimement lié à ces faiblesses, qui si elles n'en sont pas ou se défendent de l'être faussent la perception de ce qui a été énoncé précédemment.
N'es-tu pas justement la première à proclamer que sais pertinemment jouer de la rhétorique ? C'est un jeu dangereux, d'autant plus lorsque l'on se sert de l'alibi scientifique.
Donc ton équation n'existe pas, c'est ça ? Ou alors elle comporte tellement de variables qu'elle n'est pas à la portée du commun des mortels...
L'équation de la dysphorie... Il fallait l'entendre, ou le lire... :roll:

_________________
Music : https://www.youtube.com/@desanges1999/videos

Mes livres: https://urlz.fr/ngng


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 17:28 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Nov 2009 20:20
Messages: 2513
rania-m a écrit:
Un débat sur le fond de mes posts serait plus intéressant que sur la forme ou des bribes de texte (même si cela peut être à sens multiples...)

Correction
Ce sont justement les bribes (comme tu dis) qui représentent le fond d'un texte en démontrant les faiblesses et les travers qu'utilise son auteur pour arriver à ses fins. Quant au débat il est intimement lié à ces faiblesses, qui si elles n'en sont pas ou se défendent de l'être faussent la perception de ce qui a été énoncé précédemment.
N'es-tu pas justement la première à proclamer que tu sais pertinemment jouer de la rhétorique ? C'est un jeu dangereux, d'autant plus lorsque l'on se sert de l'alibi scientifique.
Donc ton équation n'existe pas, c'est ça ? Ou alors elle comporte tellement de variables qu'elle n'est pas à la portée du commun des mortels...
L'équation de la dysphorie... Il fallait l'entendre, ou le lire... :roll:

_________________
Music : https://www.youtube.com/@desanges1999/videos

Mes livres: https://urlz.fr/ngng


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 17:40 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Si tu as déjà lu mes posts (ce que je pense que tu fais...), j'ai déjà dit que la dysphorie a été étudiée par les miens sous plusieurs angles d'attaques : endocrinologie, neurobiologie, psychiatrie, aspects génétiques, pharmacologie, aspects scientifiques...

Cela implique donc que c'est une équation à multi-variables. Résumer la dysphorie à une composante unique serait très réducteur. Je pense avoir parlé sur différents aspects médicaux de la dysphorie à de multiples reprises pour montrer que je ne maîtrise pas que l'aspect hormonal... (hormis aspects chirurgicaux car ce n'est pas ma tasse de thé même si je connais l'aspect théorique)

Mais ta réponse me laisse quelque peu dubitative car je ne vois pas où tu veux en venir. La réponse initiale était destinée à Maev pour les définitions sexe et genre. Puis Plûme a répondu ensuite Natascha69 sur la notion de chimérisme dans le Klinefelter et moi enfin sur la notion de chimérisme en 2 posts car trop long...

Maintenant tes questions abordent juste la fin de mon dernier post et sur un terme aussi insignifiant que l'équation de la dysphorie. Entre les 2 posts où tu fais une version corrigée, je n'ai pas trouvé de différence... Donc que cherches tu? à démontrer que ce que j'ai dit est faux?.. Vas-y je t'en prie... S'il n'y a que cela pour que tu te sentes mieux, fais toi plaisir... Mais dans ce cas tu entres dans l'un de mes multiples domaines de prédilection qu'est la génétique et je peux démontrer et démonter la moindre erreur que tu feras sur le sujet. Ce que j'ai dit là tu peux le trouver si tu sais où chercher... C'est juste une forme condensée expurgée de tout doute existentiel afin de vulgariser la connaissance

Et franchement je n'ai rien compris à la teneur de ton propos (ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe...)

Le pire est que tu ne discutes même pas sur le fond (en fait tu fais une tournure à la pluplume avec une sacrée pirouette...)

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 17:57 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Merci Rania pour les precision . J avoue que pour moi la génétique a permis de répondre a beaucoup d interrogation. Quand tu souffre d un soucis et que pendant de nombreuses années on te dit que c est comme ça point barre , tu cherche . Depuis quelques années la génétique a répondu a mes question . Pourquoi ma reaction aux l'estrogène était différente des autres . Pourquoi j avait des soucis avec certaines molécules. Pourquoi mes taux thyroïde était en limite de l hyper alors que tout va bien . Le corps humain est une machine formidable et il faut parfois se dépasser pour le comprendre .

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 17:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Nov 2009 20:20
Messages: 2513
rania-m a écrit:
Et franchement je n'ai rien compris à la teneur de ton propos

C'est bien ça le problème, mais je crois que c'est peine perdue.
Si au moins cela peut te laisser dubitative...

_________________
Music : https://www.youtube.com/@desanges1999/videos

Mes livres: https://urlz.fr/ngng


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 18:08 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
@Nathasha69

Pas de soucis : ce fut un vrai plaisir pour moi de replonger dans les méandres de la génétique... Donc si tu as des questions, n'hésite pas (je ne dis pas que j'ai réponse à tout mais à pas mal de choses on va dire...)

La génétique est la discipline clé à partir de laquelle découle TOUT : que ce soit les maladies, les résistances ou les sensibilités aux infections, l'influence de l'environnement sur le génome (notion d'épigénétique)... Comme le disait mon cher père, le génome fait de nous ce que nous sommes....

C'est la compréhension de la génétique qui a permis de comprendre bon nombre de maladies même infectieuses : par exemple c'est en étudiant les femmes atteintes de VIH avec une survie prolongée que l'on a découvert en 1995 (soit 10 ans après la découverte du VIH) la notion de chimiokine et de co-récepteur au VIH dont le récepteur CCR5. Certaines mutations de ce dernier permettent une survie plus prolongée à certaines souches virales de VIH car c'est une résistance génétique de l'hôte au VIH... La résistance de certaines populations africaines au paludisme a permis de découvrir certaines hémoglobinopathies sous une forme hétérozygote (1 exemplaire de gène muté et 1 exemplaire sain) qui empêchent le développement des espèces plasmodiales.. et ainsi de suite....

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 18:32 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Jusqu'en 2010 en France un prader et un klinefelter était souvent dissocié il a fallut attendre 2014 et la présentation des recherche du généticien hamrhod pour prouver que les cas de mosaïque fort était associés a une malformation génital. Et qu'il ne fallait pas dissocié les traitement. Que l examen du caryotype et le comptage pourrait permettre un traitement adapté a chaque cas . La génétique est un outil formidable et je suis convaincu que l exploration du génome pourra répondre de façon clair sur les cas de transsexualisme. Mais ça c est un avis perso . Pendant longtemps nous ne disposition que du test de Barr et du traitement unique pour tous . Avec les qualificatif de débile ou d attardé et que ce réfugié chez les femmes c était une solution de confort pour fuir . Ce qui ne ma pas empêché d avoir mon bac assez tôt et une maitrise plus tard . En France nous en somme encore a la stigmatisation des trisomies .

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 18:57 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Je n ai rien contre vous même si parfois mon ton peut faire paraître le contraire. Je viens d une culture différente et on ne change pas certaines choses même si certaines me disent a Rome on fait comme a Rome . J aime le débat qui fait réfléchir et apporte quelques chose a la réflexion. J ai beaucoup souffert d être rejeter de certaines communauté lu certain protocole pour ma différence génétique. Se faire dire tu n est pas trans t a pas a parler pour nous ou de nous ! Ou tu ne rentre pas dans le protocole sofect a cause de to. XXY m on forger un sale caractère. Pareil pour le CEC j ai eu un remplacement intégral suite a erreur declative ce que certaines me reproche comme si j avait honte d être ce que je suis . N'oublions pas que nos caractères sont le résultats de comment on nous traite. Et que si parfois je manque d empathie c est aussi a force de recevoir mais cela ne fait pas de moi une personne mauvaise.

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 19:34 
Hors ligne

Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
"Peu importe qu'on approuve ou pas la réalité du sexe cérébral : c'est une réalité neurobiologique puisque la répartition des neurones est différente entres les 2 sexes en terme de neurotransmetteur..."
j
e dis pas que ça existe pas je dis qu'il faut appeler ça genre et pas sexe

"D
onc il n'y a pas une multitude de variétés de sexe cérébral : c'est soit masculin soit féminin."
n
on car tu ne prends pas en compte toute la complexité du cerveau en disant ça, seulement un critère en particulier
s
i on voit le genre comme une partie de la personnalité il y a plein de structures cérébrales différentes et leur manière d'interagir qui définissent la personnalité
l
imiter le sexe ou genre du cerveau à ce seul critère visible et connu est très réducteur

q
uant à la vaginoplastie à muqueuse ça a é fait récemment, je vous mettrai le lien quand je l'aurai

N
athasha69 oui ça le manque d'empathie je commence à connaitre... les humains quels qu'ils soient me rendent de plus en plus amère

_________________
La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 19:54 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonsoir Nathasha69,

moi je suis à 3/4 origine indienne (1/2 père + 1/4 mère) et 1/4 écossaise (mère) ce qui explique mon caractère trempé... Et moi aussi j'ai suffisamment souffert du fait que j'étais petite (1m50) avec les moqueries des autres, que ma génitrice me détestait fondamentalement... (pour comprendre, il faut savoir que je suis issue d'un protocole de FIV puis d'une GPA - ma génitrice - dans un cadre militaire ce qui permettait de s'affranchir de toute question casse-pied...). Même si ma mère était une véritable crème, ma génitrice (l'incubateur à 2 pattes qui a vécu avec mon père) était tout l'inverse, une véritable horreur...

Dans ma vie passée, la famille de sang de mon père m'a rejeté du fait que je vivais avec une caucasienne... Ma famille de sang n'est même pas au courant de ma transition et je sais que je ne mettrai plus jamais les pieds en Inde même si je voulais me recueillir sur la tombe de mon père qui y a été inhumé (avec les cendres de ma mère qui ont été dispersées par dessus la tombe de mon père, par mes frères aînés (ma mère est morte de chagrin, 3 jours après la disparition de mon père...). Le principe de crime d'honneur en Inde est très courant et la transidentité en est un motif...

A l'inverse, ma famille recomposée a une tolérance extrême : presque tous les courants religieux y sont représentés et on a des MtF (sans me compter je précise), des gays et des lesbiennes. Nous sommes d'origines diverses et nous avons une répartition (presque) mondiale...

Ceci n'est qu'une infime partie de mon passé mais qui explique en partie que je sois peu encline à l'empathie envers autrui conformément à l'une des devises de ma famille ("toute personne est notre ennemi par définition jusqu'à ce qu'elle nous prouve le contraire").

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 20:14 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
plûme de roche a écrit:
non car tu ne prends pas en compte toute la complexité du cerveau en disant ça, seulement un critère en particulier
si on voit le genre comme une partie de la personnalité il y a plein de structures cérébrales différentes et leur manière d'interagir qui définissent la personnalité
limiter le sexe ou genre du cerveau à ce seul critère visible et connu est très réducteur


Euh... tu dis que la personnalité se définit par les aires cérébrales? Là je ne sais plus quoi dire... Ce n'est pas réducteur d'imaginer que la personnalité donc l'âme (ou corps astral) se définit juste par la neurobiologie...?

Car quand on procrée, on ne crée que le corps physique... Le corps astral n'est pas de ce monde donc dire que l'âme se définit juste par des circuits synaptiques, cela me paraît quelque peu osé...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 20:27 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
plûme de roche a écrit:
Et une trans|sexuelle c'est une personne attirée par les trans, de même qu'une pan|sexuelle peut être attirée par tout le monde ou qu'une a|sexuelle ne connait pas ce type d'attirance. je suis pas transsexuelle moi


Là j'espère que la phrase était du cinquantième degré d'humour....

Car sérieusement si tu le penses, là ça devient super flippant!!!!

Le terme transsexuel est l'unique terme dans notre bon vieux Français qui ne fait pas référence à une orientation sexuelle à l'inverse de tous les autres termes qui désignent une orientation : hétéro / homo / bi / pan / a...

Mais bon après c'est moi qui n'y connait rien bien entendu...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 13 Juin 2018 23:34 
Hors ligne

Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
Pourquoi "le seul à l'inverse de tous les autres" ?
s
i un mot se termine par -sexuel c'est qu'il parle de la sexualité, s'il se termine par -sexué(e) il parle de la sexuation

1 u
n mauvais usage ne fait pas une règle ;
2 l'e
ntretenir ajoute de la confusion dans un domaine où les gens sont déjà perdus, d'où le rejet de ce terme par les nôtres
t
ranssexuel(le) est synonyme de transphile

e
nsuite ce que tu qualifies de corps astral est pour moi un champ énergétique produit par les interactions dans le cerveau ou en tout cas contrôlé par elles car je pense qu'il puisse venir de l'extérieur, dans ce domaine mes pensées ne sont pas définitives, je suis prête à changer mes conceptions si j'obtiens des renseignements précis à ce sujet (ce qui sera peuttre en partie le cas quand je me remettrai à lire)
m
ais de toute manière le genre n'est qu'un tout petit bout de la personnalité et on dévie beaucoup

_________________
La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 08:25 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonjour Nathascha69,

1/ le test de Barr (ou recherche de corpuscule de Barr) est une vieille technique qui effectivement n'est plus d'usage. Le corpuscule de Barr correspond en fait au chromosome X qui est lyonisé et dont la chromatine est condensée sous la forme d'un corpuscule appelée corpuscule de Barr
XX = 1 corpuscule de Barr
XY = pas de corpuscule de Bar
XXY = 1 corpuscule de Barr

2/ oui la génétique du transsexualisme ne pourra qu'améliorer la prise en charge... Mais au vu des réponses de certaines dès que l'on ose prononcer le mot génétique dans le cadre de la transidentité, la question qui se pose est la suivante : comment le "monde trans" va-t-il apprécier que l'on parle d'aspect génétique ce qui relèguerait la transidentité comme une simple "anomalie génétique" alors que beaucoup estiment qu'elles font leur propre choix?...

La génétique du transsexualisme est bien plus complexe qu'on ne pourrait l'imaginer (les recherches civiles n'en sont qu'au stade de balbutiement à l'inverse du secteur militaire) : dans notre jargon familial on appelle ça la "constellation génétique"... Pourquoi?

Il y a tellement de mutations mais je vais essayer d'expliquer de la façon la plus simple possible :

- AR : le récepteur des androgènes qui a de multiples isoformes par épissage alternatif (c'est-à-dire que le même gène est lu différemment et donne naissance à différentes formes selon les tissus) --> une mutation de la forme cérébrale entrave la masculinisation des aires cérébrales (la mutation complète réalise le SICA)

- les RE des AR des neurones = RE = Responsive Elements = ce sont des séquences d'ADN situés en amont des gènes cibles activés. Ce sont sur ces RE que se fixent les récepteurs nucléaires aux stéroïdes dont l'AR : donc un phénotype "trans" peut être dû à la mutation de l'AR (déjà décrit en civil pour la forme AR45) mais aussi des mutations des RE des gènes cibles à expression neuronale

- en bilan préthérapeutique, on fait le dosage de l'estradiol endogène et de la testostérone. Or l'homéostasie hormonale chez le sujet XY fait que ces niveaux sont stables malgré un CV de variation intra-individuelle (que l'on utilise en Biologie Médicale et qui ont été définis par les travaux de Carmen RICOS par compilation annuelle des données de la littérature). Tout le monde fait des analyses mais ne se pose jamais la question fondamentale : comment peut-on être aussi stable? cette régulation se joue à l'échelon cellulaire où le niveau de fabrication des enzymes nécessaires à la synthèse des hormones stéroïdiennes est programmé par la génétique individuelle... La régulation de chaque enzyme fait que cela détermine un niveau de base pour chaque hormone (estradiol / testostérone / progestérone) chez le sujet XY. Par rétrocontrôle hypophysaire qui inhibe la synthèse des hormones stéroïdiennes, on obtient le niveau d'équilibre entre fabrication et inhibition de la synthèse... En l'absence de toute pathologie, ce niveau est stable et est spécifique de chaque individu.

- du paragraphe précédent, il découle que les gènes impliqués dans la synthèse de l'estradiol et ceux impliqués dans leur régulation sont aussi importants puisqu'ils définissent le niveau endogène d'estradiol (plus ce niveau est élevé moins on a besoin d'apport exogène... très schématiquement) sans compter l'effet sentinelle au niveau neurobiologique (que je ne définirai pas car trop long, trop compliqué...)

- à cela se rajoutent les mutations des cytochromes (enzymes hépatiques de détoxification) en charge du métabolisme des progestatifs synthétiques style cyprotérone. Ces polymorphismes expliquent pourquoi l'ACP est toxique chez certaines et pas chez d'autres

- il faut y rajouter aussi le polymorphisme du cytochrome CYP1A impliqué dans le métabolisme de la mélatonine (hormone du sommeil) car l'estradiol agit sur cette enzyme en l'inhibant ce qui prolonge l'effet de somnolence de la mélatonine. L'implication sera en terme de chronopharmacologie (c'est-à-dire l'influence de l'horaire de prise sur le rythme biologique circadien endogène - rythme jour/nuit du corps)

Ceci n'est que la version ultra-simplifiée de la constellation génétique de la transidentité (qui a été étudiée et qui continue à être affinée par les miens) car je ne parle même pas des polymorphismes tissulaires des RE qui vont conditionner les effets du THS sur chaque tissu. Exemple pour le tissu mammaire : la croissance mammaire est conditionnée par l'affinité des RE pour le récepteur à estradiol et progestérone. Ainsi à dose équivalente, une XY va développer plus facilement si ces RE des canaux galactophores accrochent plus facilement les récepteurs alors qu'une autre XY aura un développement moindre par faible affinité des RE...

L'ensemble de ce que j'ai décrit permet(trait) déjà de poser un diagnostic positif (mutation ou pas de l'AR). Même si l'on ne trouve pas de mutation déjà décrite, la technique de séquençage complète permet de détecter des mutations inconnues. Cela permet aussi d'écarter les sujets XY n'ayant pas de discordance entre sexe génétique et sexe cérébral puisque c'est cette dissonance qui est la source de dysphorie... et plus besoin de se fier à l'évaluation initiale psy (bien que le suivi psy soit nécessaire bien entendu). Autant le discours d'une patiente est soumis à avis subjectif... autant en génétique, ce sont des éléments objectifs stricts (mutation ou pas).

Ensuite la recherche des mutations des RE permet de définir un profil type tissulaire de sensibilité ou de résistance au THS donc de moduler les doses à la hausse (si on veut vaincre une résistance tissulaire) ou à la baisse (si très forte sensibilité)

Enfin les polymorphismes des cytochromes permettent de définir si l'on peut administrer ou pas tel progestatif anti-androgène plutôt que de laisser cela au bon vouloir de l'endo... et surtout de la patiente

Mais une telle technologie génétique n'est pas envisageable à grande échelle, ne serait-ce que par la levée de bouclier que l'on aurait de la part de toutes les associations bien-pensantes, de toutes les trans politiquement correctes, des comités d'éthique (qui ne font pas toujours dans l'éthique...), etc... même si cela permettrait une meilleure prise en charge et personnalisée de surcroît... Car cela changerait la vision des choses en rationalisant la transidentité (en la dépsychiatrisant en terme de diagnostic) mais l'espèce humaine est réfractaire au changement de façon naturelle...

Pour des raisons idéologiques, le monde trans est tout à fait capable de s'auto-saborder : il suffit pour cela de voir les discussions interminables sur l'Androcur, de voir le nombre de topics qui en parlent, ne serait-ce que pour ce forum... Le tout pour des questions idéologiques (le pire est d'imaginer que ce sont celles qui n'en ont jamais pris qui en parlent le plus)! Si pour un simple médicament (qui vient en fin de processus) cela provoque autant de passions, il est facile d'extrapoler ce que cela donnerait si l'on révèle la source même de la transidentité (ses origines génétiques)....

Quand j'étais gamine, à 9 ans j'avais absorbé tous les livres sur la différenciation sexuelle de la bibliothèque paternelle sans y trouver de réponse à l'origine de ce que j'étais... Et je me suis toujours considérée comme "anormale" jusqu'au jour à mes 10 ans, mes parents m'ont expliqué que c'était juste une anomalie génétique de la forme cérébrale du récepteur des androgènes qui explique ma dissonance. Cela a grandement soulagé mes questions existentielles et m'a permis de m'accepter telle que j'étais et j'ai accepté le suivi psy (plus régulier) par l'un de mes oncles... L'acceptation est - je pense - plus facile quand on sait ce que l'on a de façon précise. A l'inverse, il est bien plus angoissant de se dire que l'on a quelque chose mais dont on ne sait pas grand chose au fond (juste des symptômes tout au plus....)

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 09:47 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Merci pour les precision . C est vrai que si la recherche génétique venait remette en question l autodétermination ce serai un problème. Pour beaucoup le phénomène doit garder sa part de mystère et c est bien comme ça . Je pense sincèrement que des progrès seront fait dans les années a venir .

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 15:54 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
Citation:
même si cela permettrait une meilleure prise en charge et personnalisée de surcroît... Car cela changerait la vision des choses en rationalisant la transidentité (en la dépsychiatrisant en terme de diagnostic) mais l'espèce humaine est réfractaire au changement de façon naturelle...


Je me rappelles d'une époque 15-20 ans où les gens se sont engouffrés dans l'analyse de leur caryotype pour "expliquer" leur transitude et/ ou une éventuelle intersexuation, ce que tu racontes est faux. Ce qui est vrai par contre, c'est qu'à cette époque la guéguerre fratricide des "vraies" et "fausses" trans était à son apogée. Tous les moyens étaient bon pour prouver ce soi-disant " transsexualisme primaire". Imagine quelqu'un/ne qui se retrouve avec un XX, XY, XXy ou je ne sais quoi d'autre, il/elle ne touchait plus terre :lol: :lol:

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:02 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
@Natasha06

Ton post montre que tu n'as aucune culture scientifique digne de ce nom... Un simple caryotype n'est qu'une analyse grossière macroscopique des chromosomes...

Là je te parle de génotypage et c'est un niveau largement fin au niveau analyse génique... Donc tu compares des choses qui n'ont aucune mesure. Si tu cherches sur le net, tu peux trouver les premières études génétiques sérieuses - réalisées par des équipes des pays nordiques - pour démontrer le lien entre mutation AR et dysphorie XY...

Bien entendu, entre l'inculture scientifique et le déni permanent, il est clair que ce ne sont pas les trans qui vont faire avancer les recherches sur la transidentité (encore moins en France puisqu'il n'y a pas du tout de recherches médicales sur le sujet entre d'un côté le corps médical qui ne s'y intéresse pas et d'autre part, les trans sectaires qui ne veulent pas en entendre parler...!)

Comme on le dit souvent, il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:11 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
J'ai commenté une affirmation précise, pas la génétique. Relis !!! lol

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
rania-m a écrit:
Si tu cherches sur le net, tu peux trouver les premières études génétiques sérieuses - réalisées par des équipes des pays nordiques - pour démontrer le lien entre mutation AR et dysphorie XY...

Rania


quelques unes seraient enchantées d'avoir les liens. Personnellement ca ne m'interesses plus, mon premier cachet d'Oestradiol je l'ai avaler y'a 25 ans. Voaaa suis vieille :lol:

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
C'est un ponte de marseille qui a dit que les trans non-op étaient des chimères, j'en ris encore mdr mdr mdr

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:21 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Ah bon?

Hormis une critique systématique stérile régulière sur mes posts, sais tu réellement faire autre chose?...

Si la mutation de l'AR (forme AR45) est utilisée en méthode diagnostique de routine civile, sa présence signe une orientation cérébrale de type féminin puisque la mutation empêche la masculinisation cérébrale donc induit la dysphorie de ce fait... Bien entendu, cela va à l'encontre de la sacro-sainte "autodétermination"... qui est un joli terme pompeux comme si l'on choisissait d'être trans!!!

Pour le lien tu n'as que le retrouver dans mes posts (je l'ai cité dans 2 posts pour être plus précise...)

Pour le traitement personnalisé, la pharmacogénétique ne t'a pas attendue pour proposer des traitements adaptés (cela existe pour le traitement anti-tuberculeux pour l'izoniazide, aussi pour certains anti-rétroviraux dans le cadre du VIH, pour le traitement anti-coagulant par AVK...)

Ce n'est pas parce que tu as terminé ta transition depuis belle lurette que ça doit t'empêcher de faire fonctionner les neurones non plus...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
rania-m a écrit:
Ah bon?

Y'a quote de ta citation dans mon commentaire; Si tu ne comprends pas ce que tu écris, c'est grave !! :shock:

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:27 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
le "Ah bon" était la réponse du début de ton second post "J'ai commenté une affirmation précise, pas la génétique. Relis !!! lol"

Tes phrases sont stérotypées entre "relis" et "lol" de toute façon...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:36 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
nataschas06 a écrit:
Citation:

Mais une telle technologie génétique n'est pas envisageable à grande échelle, ne serait-ce que par la levée de bouclier que l'on aurait de la part de toutes les associations bien-pensantes, de toutes les trans politiquement correctes, des comités d'éthique (qui ne font pas toujours dans l'éthique...),même si cela permettrait une meilleure prise en charge et personnalisée de surcroît... Car cela changerait la vision des choses en rationalisant la transidentité (en la dépsychiatrisant en terme de diagnostic) mais l'espèce humaine est réfractaire au changement de façon naturelle...


Je me rappelles d'une époque 15-20 ans où les gens se sont engouffrés dans l'analyse de leur caryotype pour "expliquer" leur transitude et/ ou une éventuelle intersexuation, ce que tu racontes est faux. Ce qui est vrai par contre, c'est qu'à cette époque la guéguerre fratricide des "vraies" et "fausses" trans était à son apogée. Tous les moyens étaient bon pour prouver ce soi-disant " transsexualisme primaire". Imagine quelqu'un/ne qui se retrouve avec un XX, XY, XXy ou je ne sais quoi d'autre, il/elle ne touchait plus terre :lol: :lol:


oups ! j'ai oublié un bout :mrgreen:

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:41 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
C'est exactement ce que je souhaitais démontrer te concernant : tu es capable juste de critiquer pour le plaisir de la critique stérile et non constructive...

Tu es incapable de parler en argumentaire scientifique ce qui fait que tu te permets d'attaquer de tous les côtés que tu peux...

Pas grave... J'admets la critique à condition que la personne qui me critique soit capable d'avoir le même niveau de connaissance que moi voire plus... C'est loin d'être ton cas vu ton inculture scientifique...

Globalement, comme le dit le vieux dicton, les chiens aboient, la caravane passe...

Pour ma part, tes critiques stériles sont tout simplement nulles et non avenues!

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:45 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
Citation:
Hormis une critique systématique stérile régulière sur mes posts, sais tu réellement faire autre chose?...

:idea:

Citation:
Ce n'est pas parce que tu as terminé ta transition depuis belle lurette que ça doit t'empêcher de faire fonctionner les neurones non plus...

Le THS c'est même pas 1/100è de ma journée, donc mes neurones servent à autres choses

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 16:52 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
rania-m a écrit:
C'est exactement ce que je souhaitais démontrer te concernant : tu es capable juste de critiquer pour le plaisir de la critique stérile et non constructive...

Tu es incapable de parler en argumentaire scientifique ce qui fait que tu te permets d'attaquer de tous les côtés que tu peux...

Pas grave... J'admets la critique à condition que la personne qui me critique soit capable d'avoir le même niveau de connaissance que moi voire plus... C'est loin d'être ton cas vu ton inculture scientifique...

Globalement, comme le dit le vieux dicton, les chiens aboient, la caravane passe...

Pour ma part, tes critiques stériles sont tout simplement nulles et non avenues!

Rania


C'est grave !
Je n'ai jamais quoter tes données scientifiques, je ne suis pas folle :roll:

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 17:17 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
nataschas06 a écrit:
Citation:
même si cela permettrait une meilleure prise en charge et personnalisée de surcroît... Car cela changerait la vision des choses en rationalisant la transidentité (en la dépsychiatrisant en terme de diagnostic) mais l'espèce humaine est réfractaire au changement de façon naturelle...


Je me rappelles d'une époque 15-20 ans où les gens se sont engouffrés dans l'analyse de leur caryotype pour "expliquer" leur transitude et/ ou une éventuelle intersexuation, ce que tu racontes est faux. Ce qui est vrai par contre, c'est qu'à cette époque la guéguerre fratricide des "vraies" et "fausses" trans était à son apogée. Tous les moyens étaient bon pour prouver ce soi-disant " transsexualisme primaire". Imagine quelqu'un/ne qui se retrouve avec un XX, XY, XXy ou je ne sais quoi d'autre, il/elle ne touchait plus terre :lol: :lol:

C est exact et si par malheur tu n était pas dans le moule et que tu étais XXY la vache comme on te tanner . A chaque mots c était , de quoi tu parle t es pas trans . Tu peux pas comprendre t es pas légitime. Et pire au grettis tu te faisais jeter car c était pas le même protocole. Dans les associations pareil . Déjà fallait prouver que ce que tu disais c était vrai et une fois fait c était la mise a l écart. Le combat vrai fausse c était pas un mythe et le pire c est combien de pseudo vrai n était que des fausse au regard de leurs propre considération. Car quand tu es xxy tu passe pas dans le même protocole tu n a pas les mêmes examen. L hormono est différente et quand tu en parle on te sort oui mais moi suis passé entre les mailles. Donc tu pose la question au chir ou a l endo , pourquoi pour moi c est si long . Pourquoi ne pas me prendre comme tel ou tel qui sont inter comme moi .et la regard en coin du chir qui dit c est quoi cette connerie. Donc oui a l époque beaucoup on jouer les vrai certaines sont même plus vrai que les autres alors que ce n est que du mytho . Pourtant c est simple a prouver un caryotype biomnis . Et un jugement de CEC . Ou c est un remplacement intégral et pas un émargements. Ce qui ne fait pas de moi un être supérieur plus femme . Non loin de la je suis comme les copines mais oui a une époque que j ai vécu ça dégommer sec pour être la reine du coins .donc personne ne remet en cause vrai ou fausse mais plutôt comprendre pour certaine d ou ca vient et perso j en avait besoins et la génétique m'a aidé

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 20:47 
Hors ligne

Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
Il y a un problème de compréhension du terme autodétermination heureusement que je suis adepte de la masturbation cérébrale hein Rania sinon vous resteriez encore sur de fausses idées.

A
ucune recherche remettra en cause l'autodétermination. L'autodétermination c'est pas le choix de ce qu'on veut être c'est le fait de ne laisser personne dire ce qu'on est à notre place.
J'ai choisi ni d'être une fille ni d'être trans et je pense qu'au-moins la majorité des trans pensent comme moi. Qui choisirait d'être trans vues les conséquences que ça implique, et qui de sensé pourrait se mécontenter de son sexe au point de vouloir en changer ? C'est pourquoi je reprends toujous les gens qui me disent "t'as voulu devenir une fille".

J
e suis à fond pour l'autodétermination car je suis mieux placée que quiconque pour savoir que je suis une fille et vues les difficultés que nous rencontrons en tant que trans dans notre parcours de transition et de vie personne ne devrait dire à ma place ce que je suis, comment je dois vivre ni ce qui est bon pour moi, aucun(e) psychiatre (trop de subjectivité dans ce domaine), aucun(e) endocrinologue (dumoins tant que leur niveau de connaissance est tel), aucun(e) représentant(e) légal(e), personne de quelque nature dans la société, transphobe, moralisateur ou voisin de palier. Si j'ai choisi ou plutôt é obligée de mener ma transition c'est qu'il y a des raisons et personne n'a à juger cette décision. C'est ça l'autodétermination.

E
t ça devrait plutôt mener à l'empathie qu'au rejet. Quand on voit une personne en fauteuil roulant je pense que la majorité des gens ont au minimum un petit pincement et personne ne va aller l'injurier mais quand le handicap n'est pas physique on a peur ou on éprouve une pitié négative. Qui rejette les autistes, qui les stigmatise du style qu'ils se réfugient derrière leur autisme pour pas faire d'effort, qui essaye de les intégrer ou de s'adapter un minimum à leurs limitations ? L'affaire est entendue. Moi je vois la dysphorie de genre comme un handicap et j'ai aucun problème à ce qu'on y porte un regard médical et qu'on le démystifie de façon scientifique tant que ça nous aide et que ce n'est pas récupéré par des travailleurs sociaux ou médicaux transphobes qui l'utiliseront à notre désavantage. Ce que raconte Rania est passionnant et je suis très séduite par cette idée d'analyse génétique en vue de nous apporter le suivi personnalisé le plus adapté possible. Par contre pour l'utilité du suivi psychiatrique je suis pas d'accord car c'est pas ce que je ressens. J'ai fait que le strict minimum pour pouvoir faire la chirurgie et quand j'en sortais je me sentais humiliée et déprimée et il me fallait plusieurs jours pour m'en remettre. C'était déshumanisant, j'étais réduite à moins que rien. Faire valider ma vie par un autre être humain qui vaut mieux que moi aux yeux d'une partie de la société. je suis pas malade et vis très bien ma transition toute seule

n
ataschas06 ce qui mériterait d'être critiqué c'est qu'elle dissimule régulièrement entre des détails de ce qu'elle explique des attaques plus ou moins virulentes contre "certaines du forum" :D
ç
a finit par se faire très remarquer ^^

_________________
La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 22:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
Citation:
Aucune recherche remettra en cause l'autodétermination. L'autodétermination c'est pas le choix de ce qu'on veut être c'est le fait de ne laisser personne dire ce qu'on est à notre place.


Ouiii, j'ai oublié de commenter ce point. Malheur ! Le meilleur exemple où l'autodétermination a été renié est quand même la mutilation des bébés intersexes.

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 14 Juin 2018 22:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
Citation:
nataschas06 ce qui mériterait d'être critiqué c'est qu'elle dissimule régulièrement entre des détails de ce qu'elle explique des attaques plus ou moins virulentes contre "certaines du forum" :D
ça finit par se faire très remarquer ^^


"Des certaines du forum" pas impressionnées, c'est normal FLF

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 15 Juin 2018 07:13 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonjour,

Pour celle qui ne sait faire que des critiques stériles, j'ai déjà précisé qu'elles étaient nulles et non avenues donc c'est comme si ces critiques n'avaient jamais existé... Car c'est pathétique de critiquer pour critiquer sans être capable d'aligner des arguments scientifiques...

@plûme

Personnellement j'aurai préféré ne pas être trans mais c'est comme ça, c'est le principe de la loterie génétique (encore plus quand on est issue d'un protocole FIV...)

Je n'ai pas été précise sur la notion de suivi psy : le suivi psy n'est pas pour la dysphorie elle même mais pour les dommages collatéraux liés à la transition : en particulier les épisodes dépressifs... entre un THS insuffisamment efficace pour la croissance mammaire, les amis et/ou la famille qui lâchent à l'annonce de la transition, la conjointe qui abandonne avec la transition, le rejet par les enfants, sans compter les soucis au niveau professionnel... Un psy ne servira pas à grand chose (pour ne pas dire rien) pour le suivi de la dysphorie mais sera utile pour la gestion des soucis dépressifs

Seule la technologie génétique permet(tra) de dépsychiatriser entièrement le diagnostic en recherchant les mutations des gènes ou des séquences géniques (les RE ne sont pas des gènes) entravant la masculinisation des aires cérébrales. Après, si la recherche de mutations connues est négative mais que la diagnostic est plus que probable, le séquençage permet de détecter des mutations non répertoriées (c'est comme ça que les miens ont pu affiner la "constellation génétique" de la transidentité).
En l'absence de mutations, la dernière étape sera les techniques d'imagerie en médecine nucléaire (en utilisant des ligands spécifiques, on peut déterminer la densité de tel neurotransmetteur au niveau de telle aire cérébrale...).Si l'ensemble de la stratégie diagnostique donne un résultat négatif, il faut accepter de devoir récuser le diagnostic de dissonance cérébrale. Cette stratégie diagnostique a l'avantage de ne plus se baser sur un diagnostic par un psy qui peut être transphobe, qui n'est pas au fait de la transidentité etc...

La stratégie thérapeutique personnalisée permet d'anticiper pas mal de paramètres : les doses de THS en fonction du degré de sensibilité tissulaire, le type de THS (bithérapie ou trithérapie : si les cytochromes du métabolisme de la cyprotérone sont mutés, on sait qu'il y a un risque de toxicité accrue donc la molécule sera à éviter ou à utiliser à dose filée de 2 mg par jour et non 25 à 50 mg par jour), la nécessité ou pas de chirurgie mammaire (si le tissu mammaire présente une faible sensibilité génétique au THS, on sait que le THS sera insuffisant et donc que la mammoplastie sera inévitable pour obtenir une poitrine suffisante), etc...

Après il va de soi que ce sont des données génétiques ce qui implique un danger majeur si ces données tombaient entre de mauvaises mains. Il suffit de voir comment dans le domaine civil, les données médicales avec le système BIG DATA vont circuler et même si le degré de sécurité informatique semble suffisant, c'est insuffisant pour un hacker de haut vol... Là encore, les technologies militaires permettent d'assurer un très haut niveau de sécurité informatique à l'inverse du monde civil car le monde militaire est largement habitué à la manipulation de données sensibles.

Pour terminer comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas parce que quelques rares trans (comme toi ce qui est une qualité d'ouverture - je sais reconnaître les qualités des autres même si je suis capable d'être une chieuse) sont intéressées par la technologie génétique (moi je baigne dans la génétique depuis mon enfance) que c'est le cas de la majorité...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 15 Juin 2018 12:11 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Je pense et c est mon avis qu il ne faut pas tourner le dos a la recherche. Beaucoup on peur que cela les décrédibilise et remette en question leurs existences . Je pense plutôt que ce sera un bonus dans l efficacité des traitement.. J ai vécu l époque ou être op c était nul ou la politique trans était contre tout . Contre certain médoc . Contre les chir l idéologie était très formaté ce qui a poussé beaucoup a s eloigner des associations trop sectaire. Pour ce qui du psy je n ai pas eu le loisir de passer devant ceux du protocole. J ai eu un accompagnement pour m aider a appréhender les difficultés de la transition et ce fut utile pour décompresser des saloperies du boulot et de la rue , pour ne pas craquer et tomber en dépression . Ensuite pour ma reconstruction facial, j ai eu 6 mois de psy avant la première op pour m aider a comprendre les conséquences d un changement radical du visage . A ne pas surestimer le résultat et a accepter le changement d identité visuel . Et j avoue que sans le psy j aurai eu du mal a accepter. Cat les 2 première op te bousille le visage tu ne ressemble a rien et sans psy c est dépression et arrêt du protocole. C est seulement a partir de la 4 em que tu vois le nouveau visage apparaître. Tu passe plus de temps avec des hématomes des gonflement que socialement féminine. Il faut un putain de moral pour ne pas craquer et aussi une confiance dans les chirurgien. Le psy a une utilité et je trouve que la chasse ouverte aux psy et parfois exagéré

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 15 Juin 2018 15:04 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Nov 2009 20:20
Messages: 2513
Entre Prométhée, Docteur Jekyll et M. Hyde, que penser des bienfaits de la science ?

rania-m a écrit:
Un psy ne servira pas à grand chose (pour ne pas dire rien) pour le suivi de la dysphorie mais sera utile pour la gestion des soucis dépressifs

A coups d'antidépresseurs ? C'est ça l'utilité ? Sachant que le savoir psy ne se rapporte qu'à des préjugés sociaux et ne comporte aucune base scientifique, même neurobiologique, sur laquelle étayer une quelconque connaissance. Comment dès lors accorder le moindre crédit à un de ses représentants sur un sujet qu'il rejète ou traite par dessus la jambe, qui lui est parfaitement étranger, pour statuer sur une cause et valider une dysphorie ? C'est quoi d'ailleurs une dysphorie sinon un état dépressif. Nous ne sommes plus loin des pastilles euphorisantes de G.Orwell.
rania-m a écrit:
Car c'est pathétique de critiquer pour critiquer sans être capable d'aligner des arguments scientifiques...

Comme il est pathétique de considérer que rien n'est valable sans argumentation scientifique.

_________________
Music : https://www.youtube.com/@desanges1999/videos

Mes livres: https://urlz.fr/ngng


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 15 Juin 2018 15:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Nov 2009 20:20
Messages: 2513
Cheyenne a écrit:
Nous ne sommes plus loin des pastilles euphorisantes d'Aldous Huxley.

Je voulais citer Aldous Huxley dans "Le meilleur des mondes".


_________________
Music : https://www.youtube.com/@desanges1999/videos

Mes livres: https://urlz.fr/ngng


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 15 Juin 2018 15:45 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Quoique Orwell il est pas mal dans 84 .

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 15 Juin 2018 16:35 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
rania-m a écrit:
Bonjour,

Pour celle qui ne sait faire que des critiques stériles, j'ai déjà précisé qu'elles étaient nulles et non avenues donc c'est comme si ces critiques n'avaient jamais existé... Car c'est pathétique de critiquer pour critiquer sans être capable d'aligner des arguments scientifiques...



Tu ne supportes pas la critique donc te reprendre sera toujours "pathétique" pour toi, mais ça c'est ton problème. mais laisser les conneries que tu écris sous couvert d'une "nevrotique" suprematie intellectuel, faudra que la concierge me banne pour que je ne commente pas LOL

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 15 Juin 2018 16:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
rania-m a écrit:

Je n'ai pas été précise sur la notion de suivi psy : le suivi psy n'est pas pour la dysphorie elle même mais pour les dommages collatéraux liés à la transition : en particulier les épisodes dépressifs... entre un THS insuffisamment efficace pour la croissance mammaire, les amis et/ou la famille qui lâchent à l'annonce de la transition, la conjointe qui abandonne avec la transition, le rejet par les enfants, sans compter les soucis au niveau professionnel... Un psy ne servira pas à grand chose (pour ne pas dire rien) pour le suivi de la dysphorie mais sera utile pour la gestion des soucis dépressifs



C'est certainement dans cette logique que la WPATH a réussi à imposer un certif psy dans un pays comme la thailande. Les occidentales ont bocouuuuuup de choses, independante de leur dysphorie de genre, à gérer lol Sans dèconner !!!

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 15 Juin 2018 19:54 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
N'oublions pas quelques fondamentaux.

De quel droit l'État ou l’administration vient mettre son nez dans nos affaires ( sans jeu de mots ) ? N'est-ce pas une violation des droits fondamentaux au respect de la vie intime ou privée ?

Que les médecins interviennent dans un but de soulager conformément à la charte, c'est naturel. Que les médecins imposent leur point de vue en fonction d'un dogme, c'est inacceptable ! La discordance de ces dogmes d'un pays à l'autre ou même au sein d'un pays démontre le degré de pourriture de ces dogmes, particulièrement avec la trans-bidule ( bidule = pour toute la constellation des cas ).

L'exception ( idéologique, réglementaire, ... ) est en général ( toujours ? ) une c****erie quand cela tend à restreindre.

L'intégrisme est une forme de dogme, on en connait ses conséquences.

Le dogmatisme, comme beaucoup de ***ismes est une atteinte inacceptable aux libertés.

C'est aux médecins, ceux dignes de ce noble qualificatif, de décider ce que l'administration doit faire.

Nous sommes tous et toutes des êtres humains sensibles ayant le droit de vivre. Nous avons en tant que trans une particularité entrainant une souffrance que nous aurions volontiers évitée en n'étant pas trans pour beaucoup d'entre nous.

Nous sommes trans, nous n'avons pas choisi en général, cela résulte de notre organisme, nous en souffrons et nous recherchons à vivre le mieux possible malgré cette particularité ( handicap ? Non, sauf aux yeux de la sainte administration ).

Possible, mais cela reste à démontrer, que des trans soient des conséquences d'effets d'origine purement psy *. J'ai la conviction que c'est ( presque ? ) toujours d'origine organique. La piste mutante des récepteurs du cerveau évoquée par Rania, me semble très convaincante.

Peu importante qu'un/une trans-bidule soit de cause psy ou organique. Nous avons le devoir et le droit de respect réciproque.

----

*
Il faudra m'expliquer par quel mécanisme psychologique ( freudien ? ) une chatte que j'ai eu était FtM, ayant eu des petits et se comportant comme un matou.

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 01:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
nathasha69 a écrit:
Je pense et c est mon avis qu il ne faut pas tourner le dos a la recherche. Beaucoup on peur que cela les décrédibilise et remette en question leurs existences . Je pense plutôt que ce sera un bonus dans l efficacité des traitement.. J ai vécu l époque ou être op c était nul ou la politique trans était contre tout . Contre certain médoc . Contre les chir l idéologie était très formaté ce qui a poussé beaucoup a s eloigner des associations trop sectaire. Pour ce qui du psy je n ai pas eu le loisir de passer devant ceux du protocole. J ai eu un accompagnement pour m aider a appréhender les difficultés de la transition et ce fut utile pour décompresser des saloperies du boulot et de la rue , pour ne pas craquer et tomber en dépression . Ensuite pour ma reconstruction facial, j ai eu 6 mois de psy avant la première op pour m aider a comprendre les conséquences d un changement radical du visage . A ne pas surestimer le résultat et a accepter le changement d identité visuel . Et j avoue que sans le psy j aurai eu du mal a accepter. Cat les 2 première op te bousille le visage tu ne ressemble a rien et sans psy c est dépression et arrêt du protocole. C est seulement a partir de la 4 em que tu vois le nouveau visage apparaître. Tu passe plus de temps avec des hématomes des gonflement que socialement féminine. Il faut un putain de moral pour ne pas craquer et aussi une confiance dans les chirurgien. Le psy a une utilité et je trouve que la chasse ouverte aux psy et parfois exagéré


+1

La recherche est un + lorsque elle est bien menée et non pas dévoyée selon des dogmatismes rétrogrades, sous des prétextes fumeux d'éthique après contorsions intellectuelle.

Je refuse de rejeter qui que ce soit sous prétexte de cas non strictement MtF ou FtM.
Moi même je ne peux exclure d'être un tel cas, sans que rien ne me le fasse soupçonner. Je n'ai même pas fait un grossier caryotype et encore moins un fin génotype. J'aurais l'air vraiment d'une gourde si un jour je me découvre XXXXXXXY.

----

Rania,

+1 pour le psychiatre.
J'en fait l'expérience suite à un PTSD sévère ( je simplifie ) et des années de souffrance, sans rapport trans.
J'en ai un qui a fait, enfin plutôt fait faire un excellent parcours alors que cela allait fort mal. Sans un seul médicament. Heureusement car je supporte mal les AD à cause des effets indésirables, aussi bien SSRI, NSRI ou tricycliques.

J'imagine sans peine les conflits relationnels dérivant de la transtitude. Un psy est le bienvenu.

Je crois avoir la chance d'avoir trouvé un super psychiatre qui a été vraiment formidable pour moi durant ces années d'un cauchemar que je subissais.

Plûme,

+1
Être trans n'est pas un choix en général, cela nous est imposé par notre corps et nous faisons de notre mieux pour en atténuer les désagréments. Quelques avantages parfois aussi dans la peau de l'"autre" sexe.
Je me passerais bien d'être trans, mais je dois faire avec.

La génétique peut nous aider pour un meilleur traitement de nos incongruences.

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 02:50 
Hors ligne

Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
Je reconnais que je me suis psychothérapiée toute seule pendant des années, un peu comme les étudiant(e)s en psychothérapie me semble-t-il, c'est peuttre pour ça que je vis le fait de voir un(e) psy comme un retour en arrière plutôt que comme un moyen de progresser, et tout le monde n'en est peuttre pas capable comme moi je l'ai é, mon esprit est clair alors que jadis je connaissais la brume, mais si quelqu'un(e) n'est pas aussi solide psychologiquement que moi tout en ayant la même sensibilité que moi ça pourrait mal tourner car j'ai vraiment pensé à mettre fin à mes jours après certaines séances.
J
e sais aussi que pour certain(e)s ça a mal tourné au point qu'on dise que les psy des équipes publiques aient du sang sur les mains à force de laisser la personne souffrante s'enliser sans lui permettre de débuter son parcours mais la situation n'est pas tout à fait la même car je parle du suivi pendant le parcours alors que là il s'agit du diagnostic initial.

E
n tout cas c'est pour ça que je préfère que ce qui est psy soit un choix.

A
u cours de ma transition j'ai é virée du radioclub de ma ville sans motif clair, j'ai perdu un ami, des fréquentations et la considération de personnes qui pouvaient me rendre des services, surtout des hommes adultes qui devaient projeter des modèles en moi, j'ai subi diverses humiliations, j'ai songé plusieurs fois à mettre fin à mes jours (mais toujours bien moins que ce j'y songeais avant) ; je m'en remets toujours toute seule, je suis forte et je pense que si je devais consulter en plus de tout ça ma confiance en moi en prendrait un sacré coup, ça me ferait plus de mal qu'autre chose.
U
ne chose que j'ai apprise au contact de la pédopsychiatre est que raconter ne m'aide pas, mon cœur se sent alourdi comme si ça revenait à remuer un linge malodorant (avant d'y aller je pensais au contraire que ça me procurerait une forme de soulagement, ça m'a surprise), je perds ma sérénité, mes pensées négatives et sentiments d'injustice remontent... Mais je ne jugerai jamais quelqu'un(e) qui en ressente le besoin.
P
our finir sur une note positive, et c'est sur quoi je tente de concentrer ma vie, la transition m'a apporté un gain de liberté au niveau de mon positionnement social et mon comportement, un soulagement sur les plans physique et psychologique, de l'aisance relationnelle, un gain de popularité dans certains milieux, de jolis moments, des émotions fortes, le goût et l'envie de vivre, l'harmonie de mon être, l'assurance de ma légitimité sur cette Terre, l'espoir. comme renaître
j'a
i tant changé que je ne me reconnais pas dans mon passé

_________________
La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 08:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
Plûme,

Je pense que les psychiatres ne sont pas tous équivalents et leurs performances peuvent varier avec des cas extrêmes ( sans être pathologique par le côté trans ) comme les nôtres.

Le mien a su m'accompagner dans mon parcours psy. Il m'a largement aidée à me découvrir, à trouver moi même les solutions. Une sorte d'auto thérapie guidée.

J'étais dans un état de détresse sévère et il m'a donnée de l'énergie et de l'encouragement pour surmonter cela. Ma compagne a elle été formidable également pour me soutenir. J'ai la chance d'avoir un entourage qui n'a jamais fait obstacle à mon côté trans, guère d'encouragements non plus et quelques étonnements ( quoique connaissant mon caractère... ).

Mon côté féminin a contribué largement à cette détresse par ma sensibilité et mon empathie. Je suis comme cela et je ne changerais probablement jamais.

C'est avec lui que j'ai lancé le parcours de trans. Il m'a aidée à me auto comprendre sur ce plan trans. Il n'a jamais cherché à me décourager sur ce plan, il m'a aidée à me découvrir. Aucune difficulté pour une attestation qui en théorie n'est pas nécessaire mais cela évite bien des réticences.

Mon parcours psy a largement été une auto thérapie, mon psychiatre m'apportant un terrain neutre et sécurisant. De temps à autres un coup de pouce si je m'égarais. Une bulle d'air frais qui me redonnait de l'énergie. J'étais dans une telle détresse que je n'avais plus l'énergie pour remonter, seule, à la surface.

PS:
radioclub :
Coïncidence amusante, j'ai eu fait du DX.
C'est encore un aspect de ma passion pour les sciences.

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 08:38 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Il y a un gros rejet des psy en France dans le monde trans . Beaucoup disent que cela se passe très bien et même certaines consulte avec les psy du protocole après l op . C est un soucis purement franco français. Voir les protocole en Allemagne ou en Angleterre c est pas la tendresse . Notre soucis gaulois c est le besoin de droit sans avoir a justifié de rien . Et quand tu parle de comparaison européenne, Oula la boulette. Réponse , la France c est le pays de ceci ou de cela . Les droits ceci les droits cela . La liberté. Enfin difficile d avoir un discours construit . En France tout devrait être libre et gratuit sans contrainte administrative . Pour avoir bosser un peu sur certain comparatif pays open . Argentine . Malte . Si l état civil est déclaratif c est une façon de palier au manque de soins et a l accès plus que restreint a des op et a des hormones . Mais en France il ne faudrait pas poser de question ne pas être sur que le besoin de transition ne découle pas d une pathologie psy. Limite les endo devrait ne pas s opposer du moment au il y a une demande sous peine d être transphobe . Nous aimons le comparatif avec certain pays , mais que sur les secteurs qui nous arrange on ne regarde pas le reste . Les psy en Angleterre on la réputation de faire le tri et le système de santé étant ce au il est beaucoup on recours a l automédication. Notre système n est pas parfait mais il n est pas trop mal

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 08:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
rania-m a écrit:
...
La génétique du transsexualisme est bien plus complexe qu'on ne pourrait l'imaginer (les recherches civiles n'en sont qu'au stade de balbutiement à l'inverse du secteur militaire) : dans notre jargon familial on appelle ça la "constellation génétique"... Pourquoi?

Il y a tellement de mutations mais je vais essayer d'expliquer de la façon la plus simple possible :

- AR : le récepteur des androgènes qui a de multiples isoformes par épissage alternatif (c'est-à-dire que le même gène est lu différemment et donne naissance à différentes formes selon les tissus) --> une mutation de la forme cérébrale entrave la masculinisation des aires cérébrales (la mutation complète réalise le SICA)

- les RE des AR des neurones = RE = Responsive Elements = ce sont des séquences d'ADN situés en amont des gènes cibles activés. Ce sont sur ces RE que se fixent les récepteurs nucléaires aux stéroïdes dont l'AR : donc un phénotype "trans" peut être dû à la mutation de l'AR (déjà décrit en civil pour la forme AR45) mais aussi des mutations des RE des gènes cibles à expression neuronale

...


Bonjour Rania,

C'est passionnant et cela réveille ma passion scientifique.

Cela peut-il expliquer certaines comorbidités ?

J'ai eu lu que les MtF en HRT ( Hormonal Replacement Thérapie pour Plûme qui râle contre les sigles :wink: ) étaient sujettes aux migraines sensiblement avec la même fréquence que les femmes cis hormonalement actives.

J'ai des soucis qui sont fortement féminins :
- migraines +/- avec auras.
- migraines vestibulaires ( très forte dominance féminine )
- phénomène de Raynaud.
- tunnel carpien et tarsien.

Cela pourrait-il être en relation avec diverses variations du AR ( Androgen Récepteur ) ?

Je pense que cette voie tient la route, même sans exclure des cas tout autres ( psychose fétichiste sans fond bio par ex. ).

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 09:26 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
nathasha69 a écrit:
Il y a un gros rejet des psy en France dans le monde trans . Beaucoup disent que cela se passe très bien et même certaines consulte avec les psy du protocole après l op . C est un soucis purement franco français. Voir les protocole en Allemagne ou en Angleterre c est pas la tendresse . Notre soucis gaulois c est le besoin de droit sans avoir a justifié de rien . Et quand tu parle de comparaison européenne, Oula la boulette. Réponse , la France c est le pays de ceci ou de cela . Les droits ceci les droits cela . La liberté. Enfin difficile d avoir un discours construit . En France tout devrait être libre et gratuit sans contrainte administrative . Pour avoir bosser un peu sur certain comparatif pays open . Argentine . Malte . Si l état civil est déclaratif c est une façon de palier au manque de soins et a l accès plus que restreint a des op et a des hormones . Mais en France il ne faudrait pas poser de question ne pas être sur que le besoin de transition ne découle pas d une pathologie psy. Limite les endo devrait ne pas s opposer du moment au il y a une demande sous peine d être transphobe . Nous aimons le comparatif avec certain pays , mais que sur les secteurs qui nous arrange on ne regarde pas le reste . Les psy en Angleterre on la réputation de faire le tri et le système de santé étant ce au il est beaucoup on recours a l automédication. Notre système n est pas parfait mais il n est pas trop mal


Mon message était peu clair, alors je précise:

Je suis contre l'aspect administratif trop lourd alors que un avis médical devrait être déterminant.
L'administration n'a aucune compétence médicale et elle devrait se conformer aux médecins.

Les médecins.
Tant que l'on a affaire à un médecin digne de ce titre, pas de soucis. Le problème survient avec les dogmatismes rétrogrades de pensées tels que certaines prétendues morales et qui peuvent contaminer des médecins.
Il n'y a pas si longtemps, il valait mieux mener une femme à la détresse ou la mort que lui laisser le droit d'avorter. Des médecins étaient odieux contre les femmes ayant bricolé elle même leur avortement. Voir l'Irlande enfin accédant au droit à l'avortement.

L'avortement n'est pas une décision que l'on prend par plaisir non plus. C'est une décision lourde.

Les cas de dysphorie, les variations génétiques entrainant des souffrances devraient pouvoir bénéficier de soins tels que le parcours trans ou hormonothérapie lié a des problèmes génétiques.

Les médecins ne sont pas infaillibles non plus, mais ils restent les moins mal placés, en concertation avec la personne.

Les limites:
Faut-il accepter une tocade dans le style MtF, avec un risque d'inversion quelques jours après ?
Cela pourrait survenir afin de bénéficier d'avantages tels qu'un âge de retraite plus tôt.
Évidemment non.

Il y a des limites à définir.

Je n'exclus pas non plus des cas purement psy sans fond bio génétique si la souffrance est réelle et peut raisonnablement perdurer.

Ces limites sont nécessaires pour ne pas saborder et mener à l'autodestruction les possibilités de transition médicales et administratives des trans bio. C'est comme un balancier, on le pousse trop loin et gare au retour.

Le rejet...
Je visais l'état d'esprit de la communauté trans and co.

Je suis ( probablement ) MtF, je t'accepte Nathasha avec bienveillance et sans aucune réserve dans ton cas peu commun.

Comme je l'ai annoncé, je prend avant tout en considération la mentalité des personnes.

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 10:35 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
Un complément:

J'ai un parcours pro largement hors Europe et une osmose mentale très internationale.
Les tendances mentales et de caractères françaises ne sont guère les miennes.

Je me rapproche beaucoup des tendances anglo saxonnes, germaniques et ... asiatiques.
Philosophie teintée de bouddhisme.

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 11:25 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Personnellement j ai peu de point d accroche avec la communauté. J ai hébergé conduit et subit les aléas de pas mal de trans qui avait confondu mon appart et un centre d accueil pour trans ayant des rdv au grettis . C était devenu une fâcheuse habitude au nom de la pseudo solidarité trans qui a eu des impact sur ma vie de couple et familiale. Du coup la mentalité communautaire m a un peut fait du mal dans le sens ou quand tu dit stop c est la curée. J était la bourgeoise égoïste . Je marchais sur la tete des copines n ayant pas mes moyens . Ect ect mentalités de merde ou si tu cherche l invisibilité par tout les moyens t es une traître a la cause . J ai eu droit aux quolibets d avion de chasse . De bimbo . De outing sur mon lieux de travail ( j en ai changer depuis pour cette raison) donc oui l esprit communautaire est de plus en plus politisée et le message d aide ne colle plus aux bases que je me donne . L esprit et trop critique et surtout monopolisé par des reine en perpétuelle transition qui ne peuvent sortir de leurs rôle car elle n existe que par ca . Et qui juge tout ce qui ne colle pas au moule . Oui je suis plus germanique que française dans ma façon de vivre . Civismes respect des règles et dans mon boulot c est pareil fonctionnaire je fais plus de 40 h par semaine par soucis d être pro ce qui cause des soucis dans une mentalité en guerre contre le patron .le rythme de travail et je suis fonctionnaire en 32 ans jamais un jour de grève . Mais c est une conception rétrograde pour beaucoup.

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 12:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
nathasha69 a écrit:
... Oui je suis plus germanique que française dans ma façon de vivre . Civismes respect des règles et dans mon boulot c est pareil fonctionnaire je fais plus de 40 h par semaine par soucis d être pro ce qui cause des soucis dans une mentalité en guerre contre le patron .le rythme de travail et je suis fonctionnaire en 32 ans jamais un jour de grève . Mais c est une conception rétrograde pour beaucoup.

Idem pour moi.
La sensation de grève perpétuelle en France me pèse.
Les règles existent, on les respecte ou on part.
Cette espèce de contestation larvée partout et toujours est pénible.
Les papiers, mégots, canettes et autres m.... ops ! résidus jetés partout me dégoutent.

Une petite anecdote amusante:
J'ai "scandalisé" en France avec mes sauces à salade. Oui, je met une pincée de sucre...

Je vois que nous avons des points communs.

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 18:56 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonsoir Cheyenne,

Cheyenne a écrit:
Entre Prométhée, Docteur Jekyll et M. Hyde, que penser des bienfaits de la science ?

rania-m a écrit:
Un psy ne servira pas à grand chose (pour ne pas dire rien) pour le suivi de la dysphorie mais sera utile pour la gestion des soucis dépressifs

A coups d'antidépresseurs ? C'est ça l'utilité ? Sachant que le savoir psy ne se rapporte qu'à des préjugés sociaux et ne comporte aucune base scientifique, même neurobiologique, sur laquelle étayer une quelconque connaissance. Comment dès lors accorder le moindre crédit à un de ses représentants sur un sujet qu'il rejète ou traite par dessus la jambe, qui lui est parfaitement étranger, pour statuer sur une cause et valider une dysphorie ? C'est quoi d'ailleurs une dysphorie sinon un état dépressif. Nous ne sommes plus loin des pastilles euphorisantes de G.Orwell.
rania-m a écrit:
Car c'est pathétique de critiquer pour critiquer sans être capable d'aligner des arguments scientifiques...

Comme il est pathétique de considérer que rien n'est valable sans argumentation scientifique.


1/ Après Prométhée, Dr JEKYLL et Mr HYDE, il y a aussi des scientifiques qui ont fait de très "vilaines choses" en matière scientifique : Pasteur, Jenner (qui a conçu le principe de vaccination - à ne pas confondre avec la famille de téléréalité), Fleming (celui qui a découvert la pénicilline à partir d'une souche de Penicillium notatum), Jacob-Monod-Wolff (qui ont découvert l'ADN), Chase (celle qui a démontré la réplication semi-conservative de l'ADN).... Que de très méchants scientifiques qui ont détruit l'Humanité!

2/ un psy ne donne pas systématiquement de médicaments : la psychothérapie aide aussi sans passer par la case médicaments... J'y reviendrai plus tard en donnant mon exemple...

3/ pour la nécessité d'argumentation scientifique systématique, disons que là on ne parle pas de faire les courses à l'épicerie du coin... on parle de santé humaine... pas de services de type plombier ou électricien...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 19:53 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
Rania,

J'y ajouterais Rosalind Franklin trop souvent oubliée ( oui, je suis quelque peu féministe... ) et dont les recherches ont été déterminantes sur la structure de l'ADN.

Je confirme également : mon psychiatre ne m'a prescrit aucun médicament, sans même être informé de mes réactions souvent exotiques à nombre de produits. Voir mes précédents messages.

Voir également l'excellent livre :
Pr. David Healy : Pharmageddon
Il y a beaucoup à dire sur la pharmacothérapie psy...

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 20:37 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonsoir Maev,

Dans la liste des femmes scientifiques, il y a Martha Chase dont j'ai parlé, et toujours dans le domaine génétique, Barbara Mcclintock qui a découvert le phénomène de transposition chez le maïs...

Pour en revenir au psy, j'étais la première patiente trans pour ma psy. Lors de ma première consultation, elle a compris que je savais ce que je faisais en terme de transition. Mais ce qu'elle n'est pas arrivée à comprendre, c'est mon processus de transition totalement atypique qui s'est effectuée en 2 temps (1 phase pendant mon enfance et 1 phase au stade adulte). Même si j'ai été entraînée à être forte, quand mon chéri a été hospitalisé aux USA pour sa tumeur cérébrale, j'étais plus fragile sur le plan psychologique... Dans cette période, un jour une patiente du labo a dit à son amie : "le docteur doit avoir des problèmes d'argent car il se travestit pour faire une péripathéticienne (dans un terme plus injurieux...) pour arrondir ses fins de mois"... En temps normal, cela ne m'aurait rien fait.. Mais avec les soucis de mon compagnon, cela m'a fait pleurer... Ma psy m'a réconfortée et m'a proposé de prendre des médicaments en précisant que ce ne serait qu'une béquille médicamenteuse pour tenir la route. J'avais refusé pour garder les idées claires car conformément aux souhaits de mon chéri, j'étais la seule à pouvoir prendre toute décision médicale... et ma psy a compris mon point de vue et ne m'a jamais forcé la main pour les antidépresseurs.

Donc les psy, ça aide quand le moral s'effondre à cause des autres...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 22:50 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
Citation:
Je suis contre l'aspect administratif trop lourd alors que un avis médical devrait être déterminant.
L'administration n'a aucune compétence médicale et elle devrait se conformer aux médecins.

Hey ! pssst ! on peut revenir 2 second à la notion d'autodermination esquisser sur la page précédente ou pas ???

Citation:
Les médecins.
Tant que l'on a affaire à un médecin digne de ce titre, pas de soucis. Le problème survient avec les dogmatismes rétrogrades de pensées tels que certaines prétendues morales et qui peuvent contaminer des médecins.
Il n'y a pas si longtemps, il valait mieux mener une femme à la détresse ou la mort que lui laisser le droit d'avorter. Des médecins étaient odieux contre les femmes ayant bricolé elle même leur avortement. Voir l'Irlande enfin accédant au droit à l'avortement.
L'avortement n'est pas une décision que l'on prend par plaisir non plus. C'est une décision lourde.


Pas besoin de prendre l'exemple de l'avortement, en France le transsexualisme n'est plus une maladie mentale depuis 2010 (+ ou - lol)

Citation:
Les cas de dysphorie, les variations génétiques entrainant des souffrances devraient pouvoir bénéficier de soins tels que le parcours trans ou hormonothérapie lié a des problèmes génétiques.
:shock: :shock:

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 16 Juin 2018 23:06 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
rania-m a écrit:
Bonsoir Maev,

Dans la liste des femmes scientifiques, il y a Martha Chase dont j'ai parlé, et toujours dans le domaine génétique, Barbara Mcclintock qui a découvert le phénomène de transposition chez le maïs...

Pour en revenir au psy, j'étais la première patiente trans pour ma psy. Lors de ma première consultation, elle a compris que je savais ce que je faisais en terme de transition. Mais ce qu'elle n'est pas arrivée à comprendre, c'est mon processus de transition totalement atypique qui s'est effectuée en 2 temps (1 phase pendant mon enfance et 1 phase au stade adulte). Même si j'ai été entraînée à être forte, quand mon chéri a été hospitalisé aux USA pour sa tumeur cérébrale, j'étais plus fragile sur le plan psychologique... Dans cette période, un jour une patiente du labo a dit à son amie : "le docteur doit avoir des problèmes d'argent car il se travestit pour faire une péripathéticienne (dans un terme plus injurieux...) pour arrondir ses fins de mois"... En temps normal, cela ne m'aurait rien fait.. Mais avec les soucis de mon compagnon, cela m'a fait pleurer... Ma psy m'a réconfortée et m'a proposé de prendre des médicaments en précisant que ce ne serait qu'une béquille médicamenteuse pour tenir la route. J'avais refusé pour garder les idées claires car conformément aux souhaits de mon chéri, j'étais la seule à pouvoir prendre toute décision médicale... et ma psy a compris mon point de vue et ne m'a jamais forcé la main pour les antidépresseurs.

Donc les psy, ça aide quand le moral s'effondre à cause des autres...

Rania


La démonstration que t'es juste un être faible !!! Next !!! mdr mdr mdr

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 17 Juin 2018 11:17 
Hors ligne

Inscription: 29 Juil 2017 19:52
Messages: 80
nataschas06 a écrit:
La démonstration que t'es juste un être faible !!! Next !!! mdr mdr mdr

Ce forum nous donne l'opportunité de nous exprimer, nous insurger, nous entraider, tout simplement de pouvoir prendre une place dans ce vaste domaine qu'est la transidentité.
Le vécu de Rania, comme à nous toutes, a forgé son caractère et constuit ses opinions, sur lesquelles je suis parfois loin d'être en accord. Elle nous fait part d'une expérience douloureuse, et toi, Nataschas06, tu lui réponds qu'elle est "juste un être faible". Que penses-tu exactement apporter à ce débat à travers cette réponse lapidaire?
Comme chaque membre de ce forum, tu es libre de tes opinons, d'être en accord ou pas avec d'autres membres. Mais rien ne te donne le droit de l'exprimer si bassement.

Le Dalaï Lama a écrit:
Le respect mutuel est le fondement de la véritable harmonie.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 17 Juin 2018 15:57 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Nov 2009 20:20
Messages: 2513
rania-m a écrit:
Après Prométhée, Dr JEKYLL et Mr HYDE, il y a aussi des scientifiques qui ont fait de très "vilaines choses" en matière scientifique : Pasteur, Jenner (qui a conçu le principe de vaccination - à ne pas confondre avec la famille de téléréalité), Fleming (celui qui a découvert la pénicilline à partir d'une souche de Penicillium notatum), Jacob-Monod-Wolff (qui ont découvert l'ADN), Chase (celle qui a démontré la réplication semi-conservative de l'ADN).... Que de très méchants scientifiques qui ont détruit l'Humanité!


J'ai beaucoup de respect pour les découvreurs et les découvreuses quel que soit le domaines dans lequel ils-elles officient, j'en ai beaucoup moins pour ceux et celles qui se réclament des découvertes d'autrui et en font leur garde-manger, sinon leur raison de vivre.
D'où mon dégoût et ma réticence vis-à-vis du monde médical en général, bien qu'il nourrisse en son sein quelques perles d'humanité que l'on aimerait rencontrer plus souvent. Comme quoi il ne faut pas généraliser mais, pardon, tu es loin, malgré ton incommensurable savoir et ton immense (névrotique) narcissisme, de rallier à ta cause partiale les esprits dissidents dont je fais partie.
J'aime néanmoins beaucoup James Hadley...

_________________
Music : https://www.youtube.com/@desanges1999/videos

Mes livres: https://urlz.fr/ngng


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 17 Juin 2018 20:48 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonsoir,

@Gloria.h

Je te remercie de ta sollicitude. Certes je suis loin d'être quelqu'un de facile à supporter car effectivement les épreuves de mon existence m'ont forgé un caractère d'Enfer aux sens tant figuré que propre...

A vrai dire, je ne répondrai pas à l'illustre innominée qui s'est fendue d'un exploit aussi bas et mesquin en me traitant de faible. Lui répondre reviendrait à accorder trop d'importance alors qu'elle ne le mérite pas.

Toutefois, qu'elle soit assurée d'une chose : le Destin est assez particulier car il peut s'acharner sur une personne ou une famille puis tout lâcher pour se fixer sur une autre proie. Et selon la loi du choc de retour, rien ne dit que le Destin sera plus tendre avec l'innominée...

@Cheyenne

Comme le disait mon cher père, quand les insultes fusent en mode personnel strict (que ce soit sur le caractère, sur le physique d'une personne - j'en connais un rayon avec mon 1m50), cela veut dire que la personne est lâche et se retrouve acculée à ne pas pouvoir débattre sur le fond du sujet en s'attaquant à tout ce qui environne la personne. Mécanisme classique de défense pitoyable et de bas étage quand on est incapable d'argumenter sur le plan scientifique : tu n'as qu'à argumenter sur le fond scientifique et/ou médical de ce que je dis mais cela t'est impossible donc tu utilises le mode d'attaques personnelles pour détourner le sujet...

Une autre chose m'exaspère chez toi : ton ingratitude quand tu parles de dégoût envers le monde médical... que tu as pourtant bien sollicité pour faire ta transition que je sache au moins sur le plan hormonal (je ne sais pas si tu es opérée et cela ne m'intéresse pas de le savoir). Cela m'insupporte toujours de voir des patient(e)s qui utilisent les données médicales tout en critiquant le monde médical à outrance. Etant moi même médecin, je ne dis pas que le monde médical est parfait loin de là mais sans les médecins, aucune ne serait à même de faire la moindre transition ne serait-ce qu'hormonale...

Donc désormais je ne répondrai à tes attaques personnelles que dans le même style que pour l'illustre innominée, à savoir mon profond mépris en ignorant systématiquement tes attaques car cela serait accorder l'importance que tes propos ne méritent pas...

Rania


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 17 Juin 2018 21:37 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
Citation:
Le vécu de Rania, comme à nous toutes, a forgé son caractère et constuit ses opinions,

Et ça lui donnes le droit d'être odieuse et d'agir comme un despote ???

Citation:
sur lesquelles je suis parfois loin d'être en accord. Elle nous fait part d'une expérience douloureuse, et toi, Nataschas06, tu lui réponds qu'elle est "juste un être faible". Que penses-tu exactement apporter à ce débat à travers cette réponse lapidaire?
Comme chaque membre de ce forum, tu es libre de tes opinons, d'être en accord ou pas avec d'autres membres. Mais rien ne te donne le droit de l'exprimer si bassement.


Pour quelqu'un qui s'égosille d'avoir une éducation d'élite et militaire, pour justifier son caractère odieux, moi ça me fait marrer.
Et de quel droit tu me remontes les bretelles ??? :idea: :idea:

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 17 Juin 2018 21:40 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
rania-m a écrit:


Toutefois, qu'elle soit assurée d'une chose : le Destin est assez particulier car il peut s'acharner sur une personne ou une famille puis tout lâcher pour se fixer sur une autre proie. Et selon la loi du choc de retour, rien ne dit que le Destin sera plus tendre avec l'innominée...


Sans déconner, j'ai peur !!! lol

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 17 Juin 2018 21:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
gloria.h a écrit:
Le Dalaï Lama a écrit:
Le respect mutuel est le fondement de la véritable harmonie.


Elle considère litteralement que les personnes sont inférieur à elle et tu me parles de respect mutuel ??? Sinon, ca va toi ? :shock: :shock:

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 17 Juin 2018 22:00 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Oct 2009 22:19
Messages: 8810
nataschas06 a écrit:
gloria.h a écrit:
Le Dalaï Lama a écrit:
Le respect mutuel est le fondement de la véritable harmonie.


Elle considère litteralement que les personnes présentes sur ce forum sont inférieur à elle et tu me parles de respect mutuel ??? Sinon, ca va toi ? :shock: :shock:

_________________
" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 17 Juin 2018 23:19 
Hors ligne

Inscription: 06 Jan 2015 13:34
Messages: 3158
Localisation: lyon 69006
Si on commence a collet des tirades de chefs religieux ou de philosophe , nous ne somme pas sortie. Quoi que j aime assez Tsun-zu ou Nietzche dans les tirades a sens multiples et efficace. les truc genre aimer vous les un les autres c est pas ma tasse de thé. Suis adepte du Talions

_________________
Longue vie et prospérité.


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 18 Juin 2018 10:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mai 2018 08:27
Messages: 903
Localisation: Aquitaine
N'avons nous jamais souffert ?
Notre cas trans est une source de vexations, d'insultes ou d’agressions.
Notre vie est très difficile à gérer, parfois l'entourage se détourne et nous traite en pestiférées, nous rejetant.
Nous endurons des souffrances à longueur de temps.

Quand l'une d'entre nous se manifeste et agit comme un animal blessé faut-il la rejeter ?
Pire encore si nous aggravons notre cas par un jugement hâtif et arbitraire.
Faut-il que nous agissions comme des gamines superficielles ?

Est-ce une insulte de se considérer comme globalement supérieure ?
Avons nous été injuriées ?

Non, je refuse de participer à cette lapidation injuste qui me donne envie de vomir.

_________________
Libérée, Délivrée...


Haut
 Profil  
 
Message non luPosté: 18 Juin 2018 11:02 
Hors ligne

Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Bonjour à toutes,

Essayons de parler un peu franchement de mon histoire de supériorité intellectuelle (puisque là est le coeur du problème) :
- ma spécialité en tant que médecin est la biologie médicale
- pourtant je parle couramment d'endocrinologie alors que je ne suis pas endocrinologue
- pourtant quand Nathasha69 parle de génétique, je maîtrise la génétique sans souci (voir les réponses que je lui ai faites) alors que je ne suis pas généticienne
- pourtant je parle aussi embryologie moléculaire quand je parle du déterminisme génétique et de la cascade temporelle qui s'en suit pour la différenciation masculine induite par le chromosome Y alors que je suis ni embryologiste ni biologiste de la reproduction (quand je parle de conservation de gamètes)
- pourtant je parle de biologie moléculaire de la cellule alors que je ne suis pas spécialisée officiellement en biologie moléculaire
- pourtant je parle aussi de chimie cosmétique quand j'ai parlé des perturbateurs endocriniens alors que je ne suis pas spécialisée en chimie cosmétique...
- et le tout en parlant dans un langage suffisamment clair pour que cela puisse être compris par le plus grand nombre...

Alors au fond qu'est-ce que je suis? juste une femme trans? juste une femme médecin? juste une femme scientifique?... Je suis tout ça à la fois et après cela choque quand je dis que je dépasse intellectuellement beaucoup de personnes?

Comme le disait mon père à sa façon : "ma fille, ce n'est pas parce que je suis scientifique que tu l'es par le pouvoir de la science infuse. C'est à toi de te construire en matière scientifique" (n'est-ce pas Cheyenne puisque tu es une fille de scientifique si je ne me trompe?... d'après ce que j'ai lu de ton post de présentation qui date d'un certain temps)

Mon père me disait souvent : "pourquoi se contenter d'avoir la connaissance d'une seule planète alors qu'il y a tout le reste des Univers?..." Du coup il m'a enseigné aussi l'astrophysique et la physique quantique.. Ainsi en parlant de cette planète bleue, j'ai absorbé une masse de connaissances allant du macroscopique (galaxies, Univers et Dimensions) pour plonger vers le microscopique (physique et chimie atomistique - notion de liaisons de haute énergie style covalentes et liaisons de basse énergie style hydrophobe ou ionique - , puis nucléaire - noyau composé de protons et de neutrons, eux mêmes composés de quark et antiquark - puis quantique...)

C'est le même mécanisme qui s'applique en Biologie : le corps humain est un assemblage d'organes dont chacun donne une spécialité (endocrinologie, gastroéntérologie etc..). Chaque organe est composé de cellules (biologie cellulaire et biologie moléculaire de la cellule). Chaque cellule est composée de 2 parties : 1 cytoplasmique (organites = biologie cellulaire) et 1 nucléaire (=génétique macroscopique classique puis génétique moléculaire pour les interactions).

C'est quand on maîtrise l'ensemble du macro au microscopique que l'on est réellement intelligent car il n'y a plus de barrière, plus de frontière artificielle de l'esprit humain classique...

Résultats des courses : quand les autres gamins étaient en vacances moi j'absorbais des livres de science et/ou médecine. Car j'ai vite compris avec ma famille que le pouvoir n'était pas dans les muscles mais dans les capacités intellectuelles. J'ai sacrifié mon enfance (en fait pour être franche, je n'en ai pas eue vraiment) et je l'ai fait volontairement pour me hisser au niveau de mes parents. Alors celles qui pensent que je me sens supérieure intellectuellement de par mon climat parental se trompent lourdement. Cela m'y a aidé sans conteste possible en m'apportant la masse de connaissances que je voulais absorber MAIS ce sont mes efforts qui ont fait de moi ce que je suis actuellement. Alors dire que je suis plus intelligente que la moyenne n'est pas une aberration car j'en ai payé le prix fort en sacrifiant mon enfance (les seules sorties que j'avais étaient celles avec mon chéri, le même depuis mon enfance jusqu'à actuellement... là encore une persévérance hors normes car combien de femmes auraient lâché prise face à un compagnon ayant eu une leucémie à ses 18 ans puis une tumeur cérébrale à ses 47 ans - le tout après une séparation de 26 années - alors que nous sommes dans l'ère du mode "relation jetable" où le moindre souci fait voler un couple en éclat?)

Et pour celles qui me critiquent, rien ne vous empêche de vous instruire (à l'image de ce que ait Nathasha69 en allant à des colloques de génétique et en participant à l'évolution active des choses pour l'équipe de Lyon). A l'ère d'internet, ce ne sont pas les sites scientifiques qui manquent. Et si vous êtes en mode Ancien comme moi, on peut lire aussi des livres ou des revues scientifiques ce que je continue à faire sans me reposer sur mes lauriers...

Enfin pour en finir avec la notion de respect, je n'ai jamais terrassé quelqu'un qui était déjà à terre de par ses soucis. Sur le forum on peut me reprocher d'être arrogante ou trop fière mais en aucun cas, que j'ai descendu quelqu'un qui parle de sa souffrance. Il est même fréquent que je sois intervenue en MP pour soulager unetelle simplement parce que sur le forum cela parait en live total...

Etre Supérieure et savoir respecter n'est absolument pas antinomique. Mon père était un scientifique d'une intelligence redoutable qui a toujours respecté ses étudiants aussi bien en Sciences qu'en Médecine. Mais il était capable de descendre en flèche sans pitié ceux qui osaient le défier sur ton terrain. Quand il a disparu, un nombre incalculable d'étudiants lui ont rendu un dernier hommage (le funérarium avait été quelque peu submergé par l'afflux...). Pouvoir (intelligence) et respect (soi même et autrui) vont de pair quand on a compris le vrai sens de la Vie...

Rania


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 411 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5  Suivante

Heures au format UTC [ Heure d’été ]


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 12 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par phpBB-fr.com